La vie et la triste fin de Richard Berry

La vie et la triste fin de Richard Berry

Richard Berry est né à Paris le 31 juillet 1950. Il avait un frère et une sœur cadets et ses parents tenaient une boutique de prêt-à-porter à Boulogne-Billancourt. À l'âge de 16 ans, il s'était décidé à devenir acteur et il a fait ses armes avec une troupe de théâtre amateur qui jouait des œuvres classiques.

Il est admis au Conservatoire, première école d'art dramatique de France, en 1969, et obtient son diplôme en 1973 avec le premier prix. Il entre ensuite à la Comédie française, où il reste sept ans. Il a joué un petit rôle dans quelques films au début des années 1970, mais son premier grand rôle au cinéma a été dans Mon premier amour d'Elie Chouraqui (1978), dans lequel il a joué aux côtés d'Anouk Aimée et de Nathalie Baye.

Il apparaît ensuite dans Premier voyage de Nadine Trintignant (1980) et dans le thriller Un assassin qui passe (1981) de Michel Vianey, avant d'assumer son premier rôle comique dans Putain d'histoire d'amour (1981) de Gilles Béhat.

Après ces débuts prometteurs, la carrière de Berry prend son envol en 1982. Cette année-là, il tient des rôles de premier plan dans deux succès au box-office, Le Grand pardon d'Alexandre Arcady et La Balance de Bob Swaim, qui lui permettent de cultiver un écran plus dur. image.

La même année lui offre également un spectaculaire raté, en tant que premier rôle romantique dans Une chambre en ville de Jacques Demy, un film qui a quelque peu gagné en stature depuis sa première sortie catastrophique. Tout au long des années 1980 et 1990, Berry a maintenu une grande visibilité sur les écrans de cinéma français, démontrant sa polyvalence dans un large éventail de rôles dramatiques et comiques.

En 1992, l'actrice devenue réalisatrice Christine Pascal confie à Berry l'un de ses rôles les plus sensibles et les plus humains dans Le Petit prince a dit (1992), dans le rôle du père dévoué d'une petite fille atteinte d'une maladie cérébrale en phase terminale. C'est le seul rôle pour lequel Berry a jusqu'à présent été nominé pour un César.

Il était tout aussi en forme dans les deux derniers films d'Henri Verneui, Mayrig (1992) et 588 rue paradis (1993). Le Grand carnaval (1983), L'Union sacrée (1989), K (1997) et Entre chiens et loups (2002).

A partir du milieu des années 1990, le talent d'acteur comique de Richard Berry se révèle dans une série de comédies hautes en couleurs dont Un grand cri d'amour de Josiane Balasko (1998), Pédale douce (1996) de Gabriel Aghion et Quasimodo a'El Paris de Patrick Timsit. (1999). En 2001, Berry fait ses débuts de réalisateur avec L'Art (délicat) de la séduction, récompensant Timsit en lui offrant le rôle principal, aux côtés d'une débutante prometteuse, Cécile de France.

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