La vie et la triste fin de François Périer
Polyvalent, aux yeux de vrille et à l'allure émouvante, François Périer a été l'un des hommes de premier plan les plus prolifiques de France et l'un des personnages principaux pendant près de six décennies. Né François Pilu à Paris le 10 novembre 1919, il était le fils d'un gérant de caviste. En 1934, le jeune adolescent écrit au légendaire comédien Louis Jouvet, qui l'aidera par la suite à entrer dans les institutions dramatiques du Cours Simon et du Conservatoire pour y étudier.
Acteur de théâtre d'avant-garde montant en 1938, François s'est directement tourné vers le cinéma, apprenant comme acteur vedette dans des films tels que La chaleur du sein avec Michel Simon et Arletty; Hôtel du Nord avec Annabella, Jean-Pierre Aumont et le mentor Jouvet ; La fin du jour avec Simon et Jouvet ; Le veau gras mettant en lumière Elvire Popesco ; et L'entraîneuse avec Michèle Morgan
Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein en Europe, François se retrouve en bonne compagnie avec certains des réalisateurs les plus renommés de l'époque, dont Pierre Fresnay, Marcel Carné, Henri Decoin et René Clair.
Il obtient son premier rôle masculin dans la comédie de boulevard Mariage d'amour face à Juliette Faber et Lettres d'amour face à Odette Joyeux. Il continuera dans les rôles principaux tout au long de la décennie avec des rôles tels que le journaliste dans La ferme aux loups et un romancier dans La vie en rose.
Sur scène, l'acteur charmant et moyennement beau était mieux noté pour sa voix douce et profonde. Il a fait forte impression dans le rôle d'"Hugo" dans la production de 1948 de son ami proche Jean-Paul Sartre "Les Mains Sales".
Son association avec l'œuvre de Sartre s'est poursuivie avec ses apparitions dans les pièces "Les Condamnés d'Altona" et "Le Diable et le Bon Dieu". Des années plus tard, il a interprété le compositeur "Salieri" face à "Mozart" de Roman Polanski dans une production parisienne de 1981 d'"Amadeus", réalisé par Polanski.
L'acteur s'est imposé dans sa carrière cinématographique de milieu à fin avec sa participation à des classiques tels que Orphée comme "l'ange de la mort" réalisé par Jean Cocteau; Gervaise réalisé par René Clément; Le notti di Cabiria réalisé par Federico Fellini ; La corde raide de Jean-Charles Dudrumet, Le samouraï de Jean-Pierre Melville ; Z réalisé par Costa-Gavras ; Juste avant la nuit réalisé par Claude Chabrol, ainsi que plus d'une centaine de projets de films allant des comédies romantiques aux drames policiers en passant par les thrillers politiques.
Ailleurs, François est devenu une voix respectée dans la narration, ayant narré une version en français de "Fantasia". Il a également commenté de nombreux enregistrements commerciaux français classiques. Diagnostiqué avec la maladie d'Alzheimer en 1991, il a continué à travailler à la radio et dans quelques films, prenant sa retraite au milieu des années 90. Sa dernière apparition au cinéma était dans le drame policier Mémoires d'un jeune con.
Divorcé des comédiennes Jacqueline Porel, la mère de ses trois enfants, et de Marie Daëms, François est décédé à Paris d'une crise cardiaque le 29 juin 2002, à l'âge de 82 ans, et laisse dans le deuil sa troisième épouse Colette Boutoulaud. Sa fille Anne-Marie Périer était rédactrice en chef du magazine Elle ; ses deux fils travaillent dans l'ombre : le scénariste/réalisateur Jean-Marie Périer et l'assistant réalisateur. Ce dernier s'est suicidé en 1966.
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Bonjour et surtout bienvenue sur la chaîne Nikstok1 !
Nous sommes heureux de vous révéler des informations sur la vie et la triste fin des stars du cinéma. Leur vie célèbre mais avec des fins très tristes.
Polyvalent, aux yeux de vrille et à l'allure émouvante, François Périer a été l'un des hommes de premier plan les plus prolifiques de France et l'un des personnages principaux pendant près de six décennies. Né François Pilu à Paris le 10 novembre 1919, il était le fils d'un gérant de caviste. En 1934, le jeune adolescent écrit au légendaire comédien Louis Jouvet, qui l'aidera par la suite à entrer dans les institutions dramatiques du Cours Simon et du Conservatoire pour y étudier.
Acteur de théâtre d'avant-garde montant en 1938, François s'est directement tourné vers le cinéma, apprenant comme acteur vedette dans des films tels que La chaleur du sein avec Michel Simon et Arletty; Hôtel du Nord avec Annabella, Jean-Pierre Aumont et le mentor Jouvet ; La fin du jour avec Simon et Jouvet ; Le veau gras mettant en lumière Elvire Popesco ; et L'entraîneuse avec Michèle Morgan
Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein en Europe, François se retrouve en bonne compagnie avec certains des réalisateurs les plus renommés de l'époque, dont Pierre Fresnay, Marcel Carné, Henri Decoin et René Clair.
Il obtient son premier rôle masculin dans la comédie de boulevard Mariage d'amour face à Juliette Faber et Lettres d'amour face à Odette Joyeux. Il continuera dans les rôles principaux tout au long de la décennie avec des rôles tels que le journaliste dans La ferme aux loups et un romancier dans La vie en rose.
Sur scène, l'acteur charmant et moyennement beau était mieux noté pour sa voix douce et profonde. Il a fait forte impression dans le rôle d'"Hugo" dans la production de 1948 de son ami proche Jean-Paul Sartre "Les Mains Sales".
Son association avec l'œuvre de Sartre s'est poursuivie avec ses apparitions dans les pièces "Les Condamnés d'Altona" et "Le Diable et le Bon Dieu". Des années plus tard, il a interprété le compositeur "Salieri" face à "Mozart" de Roman Polanski dans une production parisienne de 1981 d'"Amadeus", réalisé par Polanski.
L'acteur s'est imposé dans sa carrière cinématographique de milieu à fin avec sa participation à des classiques tels que Orphée comme "l'ange de la mort" réalisé par Jean Cocteau; Gervaise réalisé par René Clément; Le notti di Cabiria réalisé par Federico Fellini ; La corde raide de Jean-Charles Dudrumet, Le samouraï de Jean-Pierre Melville ; Z réalisé par Costa-Gavras ; Juste avant la nuit réalisé par Claude Chabrol, ainsi que plus d'une centaine de projets de films allant des comédies romantiques aux drames policiers en passant par les thrillers politiques.
Ailleurs, François est devenu une voix respectée dans la narration, ayant narré une version en français de "Fantasia". Il a également commenté de nombreux enregistrements commerciaux français classiques. Diagnostiqué avec la maladie d'Alzheimer en 1991, il a continué à travailler à la radio et dans quelques films, prenant sa retraite au milieu des années 90. Sa dernière apparition au cinéma était dans le drame policier Mémoires d'un jeune con.
Divorcé des comédiennes Jacqueline Porel, la mère de ses trois enfants, et de Marie Daëms, François est décédé à Paris d'une crise cardiaque le 29 juin 2002, à l'âge de 82 ans, et laisse dans le deuil sa troisième épouse Colette Boutoulaud. Sa fille Anne-Marie Périer était rédactrice en chef du magazine Elle ; ses deux fils travaillent dans l'ombre : le scénariste/réalisateur Jean-Marie Périer et l'assistant réalisateur. Ce dernier s'est suicidé en 1966.
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