[双语 ] 直击乌克兰 4月 1日焦点 Spécial Ukraine 1er avril

# Arrêt des importations de gaz # Bruno Le Maire # Centrale de Tchernobyl




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Selon les autorités ukrainiennes citées par Le Figaro, la centrale de Tchernobyl n’est plus occupée par les troupes russes depuis jeudi 31 mars. « Il n’y a plus de personnes étrangères au service dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Tchernobyl », site de la pire catastrophe nucléaire civile de l’histoire. Selon la même source, des spécialistes ukrainiens vont désormais inspecter la centrale en quête de potentiels « engins explosifs ».

L’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé que le transfert de responsabilité aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ». Cette agence avait cessé, depuis le 9 mars, de recevoir en direct les données provenant de Tchernobyl. Elle s’est inquiétée dimanche 27 mars de l’absence de rotation du personnel de la centrale depuis le 20 mars.

Son directeur général, Rafael Grossi, est arrivé le 31 mars en Russie. Au programme : discussion vendredi 1er avril sur la sûreté nucléaire en Ukraine avec des hauts responsables russes.

Selon un communiqué, ce voyage vise à mettre en place « des mesures concrètes pour apporter une assistance technique urgente » dans une Ukraine dotée d’un vaste parc nucléaire, soit 15 réacteurs dans 4 centrales en activité, ainsi que plusieurs dépôts de déchets nucléaires. Rafael Grossi a prévu de tenir une conférence de presse à son retour à Vienne vendredi après-midi. Vienne est le siège de l’agence internationale de l’énergie atomique.

Pour rappel, un réacteur de la centrale de Tchernobyl a explosé en 1986. L’explosion a contaminé une bonne partie de l’Europe mais surtout l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie. Baptisée zone d’exclusion, le territoire dans le rayon de 30 kilomètres autour de la centrale est toujours fortement contaminé et il est interdit d’y habiter en permanence.

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L'acteur Gérard Depardieu a dénoncé jeudi 31 mars "les folles dérives inacceptables" de Vladimir Poutine. Selon lui, la totalité des recettes de ses trois concerts prévus début avril au Théâtre des Champs-Élysées "reviendra aux victimes ukrainiennes".

Dans un communiqué à l’APF, il a déclaré : "Le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine ». L’acteur français avait fait l'éloge du dirigeant russe dans le passé.

Gérard Depardieu doit se produire du 1er au 3 avril au Théâtre des Champs-Élysées, à Paris, où il chantera des chansons de Barbara dont il était l'ami intime.

"J'ai toujours eu un penchant singulier pour le peuple russe si bien décrit par Dostoïevski, Tolstoï, Gogol, Pasternak et tant d'autres artistes...

Le 1er mars, Gérard Depardieu avait déjà appelé à "arrêter les armes et négocier" au sixième jour du conflit militaire entre la Russie et l’Ukraine. "La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis: 'Arrêtez les armes et négociez!'", avait-il indiqué.

Le monstre sacré du cinéma français, qui possède les nationalités française et russe, avait obtenu un passeport russe en 2013, sur fond de désaccord avec la politique fiscale du président François Hollande. Depuis, Gérard Depardieu n'a eu de cesse de vanter sa nouvelle patrie, la Russie, une "grande démocratie", et de faire les éloges de Vladimir Poutine, qu'il a notamment comparé au pape Jean Paul II.

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Vladimir Poutine ne transigera pas. Le président russe a réaffirmé qu'il ne livrera pas de gaz aux Occidentaux QUI refusent de payer en roubles. Une exigence qu'il appliquera dès vendredi 1er avril. En conséquence, l'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe.


Lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand, Robert Habeck, le ministre français de l’économie Bruno Le Maire a déclaré : "Il peut y avoir une situation dans laquelle, " vendredi "il n'y aura plus de gaz russe", et "c'est à nous de préparer ces scénarios". Une telle incertitude a fait plonger les marchés boursiers en fin de journée, surtout en Europe, où l'activité économique est largement dépendante de cette source d'énergie.


En obligeant les Occidentaux à payer en roubles, Vladimir Poutine vise deux objectifs : pousser les entreprises à acheter du rouble sur les marchés internationaux, afin d'en faire remonter le cours, et démontrer sa puissance politique face aux sanctions européennes. "Si vous voulez du gaz, trouvez des roubles". Concrètement, cette injonction signifie que les pays européens doivent, selon lui, acheter des devises russes auprès de banques épargnées par leurs propres sanctions, qui serviront de banques de change.