[ 双语 ] 直击乌克兰 2022年3月 1日 Spécial Ukraine
# Guerre en Ukraine # Déploiement de soldats en Roumanie # Efforts militaries de l’Otan
1) Selon l'état-major ukrainien, Moscou prépare un assaut sur la capitale et d'autres grandes villes de l’Ukraine. Un convoi militaire russe de plus de 60 kilomètres se dirige vers Kiev. Des images prises par satellite, lundi 28 février, montrent un immense convoi militaire russe avançant au nord-ouest de Kiev. Depuis le 24 février, la capitale de l’Ukraine est un objectif militaire principal pour la Russie. Le convoi "s'étend des abords de l'aéroport Antonov à environ 25 km du centre de Kiev, au sud, aux alentours de Pry birsk", selon la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar à l'origine des clichés. Cet aéroport, infrastructure stratégique pour la prise de la capitale, est le théâtre de violents affrontements depuis le début du conflit. Selon l'état-major ukrainien, Moscou regroupe ses forces en vue d'un assaut sur Kiev et d'autres grandes villes du pays, tandis que les mesures de rétorsion internationales contre la Russie continuent de s'accumuler. Par ailleurs selon le dernier recensement de l'ONU publié lundi 28 février au soir ; près de 520.000 réfugiés ukrainiens fuyant la guerre dans leur pays ont afflué depuis jeudi dernier dans des pays frontaliers. La Pologne qui a déclaré son soutien indéfectible à l'Ukraine, accueille de très loin le plus grand nombre de réfugiés qui arrivent depuis le début de la guerre en Ukraine. Au total, ils étaient 281 300, selon le décompte du haut-commissariat aux réfugiés. Sur les réseaux sociaux, les gens s'organisent, font des collectes d'argent, de médicaments, offrent des logements, des repas, du travail ou un transport gratuit pour les réfugiés.
2) Après que les Occidentaux ont débranché partiellement la Russie de Swift, rendant le quotidien bancaire russe très compliqué, Washington a mis en application une sanction d'une sévérité inédite contre la banque centrale russe : c’est l'interdiction de toute transaction avec cette institution monétaire, immobilisant de facto les actifs détenus aux Etats-Unis par elle ou par des personnes américaines. Objectif : limiter la capacité de Moscou à utiliser ses abondantes réserves de devises pour acheter du rouble. La sévérité de ces mesures a provoqué une forte chute de la devise russe. Le rouble a franchi son plus bas historique des 100 roubles pour un euro contre 83,5 roubles au dernier taux officiel mercredi dernier obligeant la Banque centrale russe à intervenir. Elle a relevé très fortement son taux directeur, de 9,5 points, à 20 % ! Une mesure qui, par ricochet, va accroître les taux d'intérêt de tout le secteur des emprunts et donc ralentir un peu plus encore les investissements en Russie. La banque centrale a préféré ne pas rouvrir la Bourse de Moscou afin d'éviter une nouvelle chute des actions des groupes nationaux. Un peu plus tard dans a journée, Vladimir Poutine a décrété l'interdiction pour les résidents en Russie de transférer des devises à l'étranger. De plus, les exportateurs russes ont été sommés de convertir en roubles 80 % de leurs revenus en devises étrangères engrangés depuis le 1er janvier. Sont visés bien sûr les grands groupes énergétiques.
3) Des entreprises françaises ressentent déjà les effets des sanctions économiques contre la Russie : "Les ventes se sont complètement arrêtées" Si les liens économiques avec la Russie restent limités pour la France avec seulement 1,3% du total des exportations françaises contre 1,6% des importations, certaines PME ressentent déjà le retour de boomerang des sanctions économiques prises par les États occidentaux. L'entreprise Spirit France, une société normande d'une quarantaine de salariés exporte du calvados et de l'armagnac, deux produits dont les russes sont très friands. La Russie représente 15% de son chiffre d'affaires. "Nous avons appris que nos deux plus gros distributeurs en Russie ont arrêtés leurs ventes de gros et de détail sur nos produits puisqu'ils achètent en euros chez nous et revendent en roubles sur le marché local, explique le PDG de cette société. Comme ils ne savent pas quel cours appliquer aujourd'hui, les ventes se sont arrêtées complètement". Conséquence directe, cet entrepreneur se retrouve avec une commande de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur les bras. Aujourd’hui cette société cherche de nouveaux débouchés vers des marchés asiatiques. Il déclare : la Russie, c'est pour nous un marché traditionnel bien établi. Récupérer ce qu'on perdra en Russie, ça va prendre plusieurs années. Selon les Echos, difficile de dire combien de PME pourraient être impactées, car on ne connaît pas le nombre exact de petites et moyennes entreprises qui commercent avec la Russie. Le nombre d'entreprises ayant une filiale en Russie est en revanche connu. Et ces sociétés sont au nombre de 700.
# Guerre en Ukraine # Déploiement de soldats en Roumanie # Efforts militaries de l’Otan
1) Selon l'état-major ukrainien, Moscou prépare un assaut sur la capitale et d'autres grandes villes de l’Ukraine. Un convoi militaire russe de plus de 60 kilomètres se dirige vers Kiev. Des images prises par satellite, lundi 28 février, montrent un immense convoi militaire russe avançant au nord-ouest de Kiev. Depuis le 24 février, la capitale de l’Ukraine est un objectif militaire principal pour la Russie. Le convoi "s'étend des abords de l'aéroport Antonov à environ 25 km du centre de Kiev, au sud, aux alentours de Pry birsk", selon la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar à l'origine des clichés. Cet aéroport, infrastructure stratégique pour la prise de la capitale, est le théâtre de violents affrontements depuis le début du conflit. Selon l'état-major ukrainien, Moscou regroupe ses forces en vue d'un assaut sur Kiev et d'autres grandes villes du pays, tandis que les mesures de rétorsion internationales contre la Russie continuent de s'accumuler. Par ailleurs selon le dernier recensement de l'ONU publié lundi 28 février au soir ; près de 520.000 réfugiés ukrainiens fuyant la guerre dans leur pays ont afflué depuis jeudi dernier dans des pays frontaliers. La Pologne qui a déclaré son soutien indéfectible à l'Ukraine, accueille de très loin le plus grand nombre de réfugiés qui arrivent depuis le début de la guerre en Ukraine. Au total, ils étaient 281 300, selon le décompte du haut-commissariat aux réfugiés. Sur les réseaux sociaux, les gens s'organisent, font des collectes d'argent, de médicaments, offrent des logements, des repas, du travail ou un transport gratuit pour les réfugiés.
2) Après que les Occidentaux ont débranché partiellement la Russie de Swift, rendant le quotidien bancaire russe très compliqué, Washington a mis en application une sanction d'une sévérité inédite contre la banque centrale russe : c’est l'interdiction de toute transaction avec cette institution monétaire, immobilisant de facto les actifs détenus aux Etats-Unis par elle ou par des personnes américaines. Objectif : limiter la capacité de Moscou à utiliser ses abondantes réserves de devises pour acheter du rouble. La sévérité de ces mesures a provoqué une forte chute de la devise russe. Le rouble a franchi son plus bas historique des 100 roubles pour un euro contre 83,5 roubles au dernier taux officiel mercredi dernier obligeant la Banque centrale russe à intervenir. Elle a relevé très fortement son taux directeur, de 9,5 points, à 20 % ! Une mesure qui, par ricochet, va accroître les taux d'intérêt de tout le secteur des emprunts et donc ralentir un peu plus encore les investissements en Russie. La banque centrale a préféré ne pas rouvrir la Bourse de Moscou afin d'éviter une nouvelle chute des actions des groupes nationaux. Un peu plus tard dans a journée, Vladimir Poutine a décrété l'interdiction pour les résidents en Russie de transférer des devises à l'étranger. De plus, les exportateurs russes ont été sommés de convertir en roubles 80 % de leurs revenus en devises étrangères engrangés depuis le 1er janvier. Sont visés bien sûr les grands groupes énergétiques.
3) Des entreprises françaises ressentent déjà les effets des sanctions économiques contre la Russie : "Les ventes se sont complètement arrêtées" Si les liens économiques avec la Russie restent limités pour la France avec seulement 1,3% du total des exportations françaises contre 1,6% des importations, certaines PME ressentent déjà le retour de boomerang des sanctions économiques prises par les États occidentaux. L'entreprise Spirit France, une société normande d'une quarantaine de salariés exporte du calvados et de l'armagnac, deux produits dont les russes sont très friands. La Russie représente 15% de son chiffre d'affaires. "Nous avons appris que nos deux plus gros distributeurs en Russie ont arrêtés leurs ventes de gros et de détail sur nos produits puisqu'ils achètent en euros chez nous et revendent en roubles sur le marché local, explique le PDG de cette société. Comme ils ne savent pas quel cours appliquer aujourd'hui, les ventes se sont arrêtées complètement". Conséquence directe, cet entrepreneur se retrouve avec une commande de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur les bras. Aujourd’hui cette société cherche de nouveaux débouchés vers des marchés asiatiques. Il déclare : la Russie, c'est pour nous un marché traditionnel bien établi. Récupérer ce qu'on perdra en Russie, ça va prendre plusieurs années. Selon les Echos, difficile de dire combien de PME pourraient être impactées, car on ne connaît pas le nombre exact de petites et moyennes entreprises qui commercent avec la Russie. Le nombre d'entreprises ayant une filiale en Russie est en revanche connu. Et ces sociétés sont au nombre de 700.
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