Simon Segal , artiste peintre 1898-1969.

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Simon Segal naît en 1898 dans une famille bourgeoise juive de Białystok, en Pologne. Peu de choses sont connues de la jeunesse du peintre avant que sa famille ne déménage à Tver en Russie en 1915, où il étudie à l’école polytechnique. Après la guerre, la famille retourne à Białystok et le jeune homme s’installe à Berlin. Segal peint alors son premier portrait et fréquente les artistes russes, comme le dramaturge Włodzimierz Mayakowski et le poète imaginiste Sergey Yesenin. Malgré sa formation d’ingénieur, Segal développe un goût prononcé pour la peinture et travaille en tant qu’illustrateur du Spolochi, un périodique d’avant-garde portant sur l’émigration russe. 

Une vie de bohème

Séduit par la vie d’artiste, Simon Segal rejoint une troupe de théâtre itinérante à Vienne, puis s’installe à Paris en 1925. Il travaille successivement comme bibliothécaire, comme ouvrier dans une usine Citroën, puis comme styliste pour Paul Poiret qui lui commande une collection de poupées. Cette vie de bohème le mène à Toulon où il rencontre le marchand d’art et mécène Bruno Bassano, un réfugié politique opposant à Mussolini avec qui il se lie d’amitié. 
La peinture devient alors son activité principale et Segal expose pour la première fois ses toiles en 1929, à la galerie Trento de Toulon. Lors de son retour à Paris en 1933, la galerie Billet-Worms expose trente gouaches de l’artiste intitulées Visions of Warà, toutes achetées par le collectionneur américain Frank Altschul. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Segal part s’installer à Aubusson en zone libre, où il se marie et travaille comme ouvrier agricole (Gisèle, 1948). 
Après la Libération, le peintre obtient la nationalité française et s’installe à Jobourg en Normandie, une période pendant laquelle il produit un grand nombre d’œuvres exposées lors de son retour à Paris en 1953 (Paysage de Paris, 1955). Il réalise notamment des cartons de tapisserie pour les Gobelins et dessine des mosaïques, réalisées par le brésilien Antonio Carelli. Installé dans un petit atelier à Montmartre (Cheval, 1965), l’artiste illustre la Bible chez Labergerie en 1957 et L’Apocalypse selon Saint-Jean chez Michel Kieffer en 1968.  

Une austérité enfantine

Artiste sans prétention, Simon Segal mène une vie libre et indépendante malgré la pauvreté endurée. Il travaille sur une grande variété de support et aborde diverses thématiques dans sa peinture, depuis le portrait humain (Portraits de femmes) et animalier, en passant par les paysages et les marines (Marine bretonne) réalisés dans un style austère, mais expressif, presque enfantin (Sailboat in the harbor). Son lyrisme rigoureux inspiré par la peinture de Paul Cézanne est révélé pendant son séjour à Toulon, où Segal est vu comme « l’enfant terrible ». 
Les œuvres de l’artiste sont exposées dans le monastère cistercien de la ville d’Aups dans le sud de la France, au sein de laquelle se trouve le musée qui lui est consacré. Sa peinture apparaît régulièrement aux enchères à des prix relativement modestes de quelques centaines d’euros. En 2020, Desa Unicum enregistrait un nouveau record de vente pour cet artiste, s’élevant à 901 USD, soit environ 800 EUR, pour l’huile sur toile intitulée Flowers in a clay vase.
Catégories
Peintures
Mots-clés
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