Paul Signac décide de devenir peintre après avoir visité la première exposition personnelle de Monet en 1880. Autodidacte, il fait d’abord siennes la touche vigoureuse et les couleurs lumineuses de l’impressionnisme.
En 1884, il participe à la création de la Société des Artistes Indépendants, qui souhaite un Salon annuel « sans jury ni récompense ». Il s’y lie d’amitié avec Seurat, qui sera le premier à appliquer le principe de division des couleurs issu des travaux de Chevreul : juxtaposant de petites touches de couleur pure sur la toile, il laisse à l’œil du spectateur le soin d’accomplir le mélange optique des tons. Signac adopte cette technique dans des toiles d’une remarquable économie de moyens.
Pissarro, rencontré en 1885, ouvre les portes de la huitième exposition de peinture impressionniste de 1886 aux jeunes artistes que Félix Fénéon baptisera du nom de « néo-impressionnistes » : Maximilien Luce, Henri-Edmond Cross, Theo Van Rysselberghe participeront à l’aventure à leurs côtés.
Le divisionnisme suppose un temps de séchage entre l'application des différents pigments. C’est pourquoi Signac revient à la technique impressionniste dans les études sur le motif qu’il peint en plein air avant d'entreprendre la composition finale des paysages ou des scènes de la vie contemporaine en atelier.
En 1892, Signac, qui a largement exploré le littoral breton et les bords de Seine, découvre le port de Saint-Tropez. C'est une révélation. Au cours des cinq années qui suivent, le peintre consacre exclusivement son travail à Saint-Tropez, variant les points de vue et les effets.
Signac, que Natanson surnomme le « Saint-Paul du néo-impressionnisme », exerce une influence décisive sur la scène artistique. Sont convertis au divisionnisme des peintres comme Pissarro, Louis Hayet, Achille Laugé, Maximilien Luce, Georges Lemmen, Georges Lacombe, Henri-Edmond Cross ou Van Rysselberghe.
Séduit par l’aquarelle, Signac part à la recherche de nouveaux motifs. Son dernier grand projet est la série des Ports de France. Grâce à ce fascinant reportage réalisé de 1929 à 1931, nous pouvons le suivre de jour en jour le long des rivages, de Sète à Menton et de Dunkerque et à Concarneau.
Dès 1895, le peintre s’est émancipé du motif. A l'exemple de Turner, qu’il découvrira en 1898, il se veut « libre de toute idée d'imitation et de copie ». Désireux de « créer des teintes », il décline une couleur dominante en un large éventail de nuances ou bien il invente d’audacieuses polychromies.
Coupé dans son élan créateur par la Guerre de 14, Signac reprendra sa quête de nouveaux motifs après l’Armistice en sillonnant la France au volant de son automobile…
En 1884, il participe à la création de la Société des Artistes Indépendants, qui souhaite un Salon annuel « sans jury ni récompense ». Il s’y lie d’amitié avec Seurat, qui sera le premier à appliquer le principe de division des couleurs issu des travaux de Chevreul : juxtaposant de petites touches de couleur pure sur la toile, il laisse à l’œil du spectateur le soin d’accomplir le mélange optique des tons. Signac adopte cette technique dans des toiles d’une remarquable économie de moyens.
Pissarro, rencontré en 1885, ouvre les portes de la huitième exposition de peinture impressionniste de 1886 aux jeunes artistes que Félix Fénéon baptisera du nom de « néo-impressionnistes » : Maximilien Luce, Henri-Edmond Cross, Theo Van Rysselberghe participeront à l’aventure à leurs côtés.
Le divisionnisme suppose un temps de séchage entre l'application des différents pigments. C’est pourquoi Signac revient à la technique impressionniste dans les études sur le motif qu’il peint en plein air avant d'entreprendre la composition finale des paysages ou des scènes de la vie contemporaine en atelier.
En 1892, Signac, qui a largement exploré le littoral breton et les bords de Seine, découvre le port de Saint-Tropez. C'est une révélation. Au cours des cinq années qui suivent, le peintre consacre exclusivement son travail à Saint-Tropez, variant les points de vue et les effets.
Signac, que Natanson surnomme le « Saint-Paul du néo-impressionnisme », exerce une influence décisive sur la scène artistique. Sont convertis au divisionnisme des peintres comme Pissarro, Louis Hayet, Achille Laugé, Maximilien Luce, Georges Lemmen, Georges Lacombe, Henri-Edmond Cross ou Van Rysselberghe.
Séduit par l’aquarelle, Signac part à la recherche de nouveaux motifs. Son dernier grand projet est la série des Ports de France. Grâce à ce fascinant reportage réalisé de 1929 à 1931, nous pouvons le suivre de jour en jour le long des rivages, de Sète à Menton et de Dunkerque et à Concarneau.
Dès 1895, le peintre s’est émancipé du motif. A l'exemple de Turner, qu’il découvrira en 1898, il se veut « libre de toute idée d'imitation et de copie ». Désireux de « créer des teintes », il décline une couleur dominante en un large éventail de nuances ou bien il invente d’audacieuses polychromies.
Coupé dans son élan créateur par la Guerre de 14, Signac reprendra sa quête de nouveaux motifs après l’Armistice en sillonnant la France au volant de son automobile…
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