La vie et la triste fin de Laurent Terzieff
Au cours d'une carrière bien remplie qui s'étend sur cinq décennies, Laurent Terzieff s'est taillé la réputation d'être l'un des meilleurs acteurs et metteurs en scène de France.
Autodidacte, son répertoire se distingue par son éclectisme, comprenant des rôles d'auteurs dramatiques aussi divers que Shakespeare, Sophocle, Brecht, Murray Schisgal, James Saunders et Slawomir Mrozek. Pourtant, Terzieff ne restera pas seulement dans les mémoires pour son travail sur scène. Il poursuit également une carrière de haut niveau en tant qu'acteur de cinéma, ses quelque soixante-dix génériques de films lui valent une reconnaissance internationale durable.
Il est né Laurent Tchemerzine, dans la ville française de Toulouse le 27 juin 1935. Son père était un sculpteur russe qui a émigré en France pendant la Première Guerre mondiale ; sa mère était une céramiste française. Dès son plus jeune âge, Terzieff montra un vif intérêt pour la poésie et la philosophie. À 14 ans, il décide de devenir acteur après avoir vu la production théâtrale de Roger Blin de la Sonate fantôme de Strindberg.
En 1953, après un long passage en tant que machiniste, souffleur et figurant, l'adolescent Terzieff décroche enfin son premier grand rôle scénique - dans la production de Jean-Marie Serreau de la pièce absurde d'Arthur Adamov Tous contre tous, jouée au Théâtre de Babylone à Paris. Plusieurs autres productions scéniques ont suivi avant que Terzieff, alors âgé de 23 ans, ne fasse sa percée cinématographique, dans Les Tricheurs de Marcel Caré (1958). Caré lui a confié le rôle après l'avoir vu dans une série télévisée intitulée En votre Ame et conscience (1957).
Les Tricheurs, une version gauloise de Rebel Without a Cause, a donné à Terzieff son personnage d'écran durable, celui du solitaire bohème cynique, incarnant la culture de la jeunesse rebelle et désaffectée de la fin des années 50.
Cette image sera renforcée par ses rôles ultérieurs au cinéma, notamment celui d'objecteur de conscience dans Tu ne tueras point de Claude Autant-Lara (1961). Il semble approprié qu'en mai 1968, il travaille sur Le Révélateur, l'un des quatre films qu'il réalise pour le cinéaste d'avant-garde Philippe Garrel, un vrai franc-tireur de la Nouvelle Vague française.
Dans La Prisonnière de H.G. Clouzot (1968), Terzieff a donné sans doute son portrait le plus troublant à l'écran, celui d'un photographe de loup solitaire morbide. Dans une veine plus légère, il incarne l'amant de Brigitte Bardot dans A coeur joie de Serge Bourguignon (1967).
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Bonjour et surtout bienvenue sur la chaîne Nikstok1 !
Nous sommes heureux de vous révéler des informations sur la vie et la triste fin des stars du cinéma. Leur vie célèbre mais avec des fins très tristes.
Au cours d'une carrière bien remplie qui s'étend sur cinq décennies, Laurent Terzieff s'est taillé la réputation d'être l'un des meilleurs acteurs et metteurs en scène de France.
Autodidacte, son répertoire se distingue par son éclectisme, comprenant des rôles d'auteurs dramatiques aussi divers que Shakespeare, Sophocle, Brecht, Murray Schisgal, James Saunders et Slawomir Mrozek. Pourtant, Terzieff ne restera pas seulement dans les mémoires pour son travail sur scène. Il poursuit également une carrière de haut niveau en tant qu'acteur de cinéma, ses quelque soixante-dix génériques de films lui valent une reconnaissance internationale durable.
Il est né Laurent Tchemerzine, dans la ville française de Toulouse le 27 juin 1935. Son père était un sculpteur russe qui a émigré en France pendant la Première Guerre mondiale ; sa mère était une céramiste française. Dès son plus jeune âge, Terzieff montra un vif intérêt pour la poésie et la philosophie. À 14 ans, il décide de devenir acteur après avoir vu la production théâtrale de Roger Blin de la Sonate fantôme de Strindberg.
En 1953, après un long passage en tant que machiniste, souffleur et figurant, l'adolescent Terzieff décroche enfin son premier grand rôle scénique - dans la production de Jean-Marie Serreau de la pièce absurde d'Arthur Adamov Tous contre tous, jouée au Théâtre de Babylone à Paris. Plusieurs autres productions scéniques ont suivi avant que Terzieff, alors âgé de 23 ans, ne fasse sa percée cinématographique, dans Les Tricheurs de Marcel Caré (1958). Caré lui a confié le rôle après l'avoir vu dans une série télévisée intitulée En votre Ame et conscience (1957).
Les Tricheurs, une version gauloise de Rebel Without a Cause, a donné à Terzieff son personnage d'écran durable, celui du solitaire bohème cynique, incarnant la culture de la jeunesse rebelle et désaffectée de la fin des années 50.
Cette image sera renforcée par ses rôles ultérieurs au cinéma, notamment celui d'objecteur de conscience dans Tu ne tueras point de Claude Autant-Lara (1961). Il semble approprié qu'en mai 1968, il travaille sur Le Révélateur, l'un des quatre films qu'il réalise pour le cinéaste d'avant-garde Philippe Garrel, un vrai franc-tireur de la Nouvelle Vague française.
Dans La Prisonnière de H.G. Clouzot (1968), Terzieff a donné sans doute son portrait le plus troublant à l'écran, celui d'un photographe de loup solitaire morbide. Dans une veine plus légère, il incarne l'amant de Brigitte Bardot dans A coeur joie de Serge Bourguignon (1967).
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