La vie et la triste fin de Albert Lance

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La vie et la triste fin de Albert Lance

Albert Lance, né le 12 juillet 1925 à Adélaïde, est un ténor lyrique français d'origine australienne, dont la carrière s'est étendue des années 1950 aux années 1970. Il est principalement connu pour ses interprétations de grands rôles d’opéras français. Il est apprécié pour « sa voix chaude à la projection puissante, sa diction claire ses aigus virils ».

Il est élevé par une nourrice au sein d'une communauté allemande dans le bush australien, et commence à chanter comme sopraniste à l'église. À 14 ans il retrouve son père qui l'emmène à Adélaïde. À 16 ans il a une méningite qui lui fait perdre un œil et retrouve alors sa mère.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il monte des concerts de variété pour récupérer des fonds pour les «prisonners of war». Il travaille quelque temps dans une usine à Melbourne. Après avoir gagné un radio-crochet organisé par Gladys Moncrieff, il commence sa carrière de chanteur en chantant, pendant plusieurs années, des ballades anglaises et irlandaises dans des cabarets. Il participe à des tournées en Australie, Tasmanie et Nouvelle-Zélande, avec notamment la compagnie de vaudeville The Australian Street Singers.

Il rencontre Gertrude Johnson, fondatrice du National Theatre de Melbourne, qui lui fait prendre des cours de chants pour chanter, en 1950, le rôle de Mario Cavaradossi dans Tosca. Toujours avec l'Opéra de Melbourne, il chante ensuite Rodolfo dans La Bohème et Pinkerton dans Madame Butterfly, puis en 1953 le rôle-titre des Contes d'Hoffmann.

Après avoir retravaillé quelque temps à l'usine, il auditionne auprès de Dominique Modesti, professeur de chant français : il quitte alors l'Australie pour s'installer à Paris. Il est engagé en 1955 à l'Opéra-Comique, puis il entre dans la troupe de l'Opéra de Paris. Il prend alors le pseudonyme d'Albert Lance.

Il est alors un des tout premiers ténors de la troupe de l'Opéra de Paris. Il y chante notamment très régulièrement les rôles-titres de Faust, des Contes d'Hoffmann, de Werther, et Mario Cavaradossi dans Tosca. Il chante notamment un extrait de Tosca avec Maria Callas et Tito Gobbi lors du gala de la Légion d’honneur en décembre 19589.

En novembre 1959, il chante Don José lors de la création de Carmen à l'Opéra de Paris, sous la direction de Roberto Benzi dans la mise en scène de Raymond Rouleau, avec Jane Rhodes, Robert Massard et Andréa Guiot.

Attaché à la troupe de l'Opéra de Paris, il chante peu à l'étranger, mais a néanmoins l'occasion de participer à des productions à Londres, Vienne, Moscou, Kiev, Riga, Philadelphie, San Francisco, Los Angeles, Buenos Aires et Rio de Janeiro.

Il obtient la nationalité française en 1967, remise par le général de Gaulle en personne. Cette même année 1967, le magazine Life le classe parmi les huit meilleurs ténors mondiaux. En 1973, à l'arrivée de Rolf Liebermann, la troupe de l'Opéra de Paris est dissoute. Albert Lance rejoint alors la troupe de l’Opéra du Rhin à Strasbourg, jusqu’à sa retraite en 1977.

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