Kiev : la déferlante des chars russes #cdanslair 01.03.2022

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Au sixième jour de l'offensive en Ukraine, ni les sanctions internationales, qui continuent de s'accumuler contre la Russie, ni les pourparlers ouverts lundi entre Moscou et Kiev ne semblent empêcher une nouvelle attaque russe de se profiler.
Un important convoi de blindés russes s'étirant sur une soixantaine de kilomètres se trouverait, selon des images satellitaires, à moins de 25 kilomètres de la capitale ukrainienne. D'autres grandes villes du pays sont également sous la menace, comme Kharkiv, seconde métropole du pays, non loin de la frontière russe. La cité est sous le feu de l’artillerie et des missiles, qui sèment la terreur et visent de manière indiscriminée combattants et civils. Car contrairement aux dires de Moscou, qui affirme ne pas viser les zones civiles, des quartiers résidentiels sont bombardés. Le gouverneur de la région, Oleh Synehoubov, a confirmé les bombardement et publié sur Telegram des images d’une énorme explosion sur la place centrale de la ville, où se trouve le siège de son administration.
Kiev s’attend à subir le même sort, voire pire, dans un avenir proche. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a annoncé qu’il existait encore une opportunité pour les Ukrainiens comme les étrangers de quitter la ville : "Nos compatriotes peuvent décider de saisir cette opportunité de départ par la route." Le nombre de déplacés et de réfugiés ne cesse d’augmenter. L’ONU estime aujourd’hui à 1 million le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de l’Ukraine du fait de l’invasion russe, en plus des 660 000 ayant fui le pays. Et les chiffres augmentent de façon "exponentielle", a indiqué le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Difficile, à cette heure d’esquisser avec certitude un bilan humain. Le ministère de la santé ukrainien a annoncé hier que 352 civils, dont 14 enfants, sont morts depuis le début de l’invasion russe. De son côté, l’Organisation des Nations unies a estimé que 102 civils avaient été tués, dont 7 enfants, et 304 blessés, avertissant toutefois que les chiffres réels étaient, selon toute vraisemblance, "considérablement" plus élevés.
Dans la capitale ukrainienne, vidée de nombreux habitants, l’armée et les volontaires, soutenus par les civils, tentent de s’organiser autour de fragiles positions de combat. Face à eux, en plus de l’armée régulière russe, plus de 400 hommes, membres du groupe paramilitaire Wagner pourraient avoir été envoyés à Kiev par le Kremlin afin d’assassiner le président ukrainien. C’est ce que croit savoir le Times. Il s'agirait de "préparer le terrain pour une prise de contrôle (de l'Ukraine) par Moscou", estime le journal britannique.
Volodymyr Zelensky s'est lui exprimé devant les députés européens, à la mi-journée, en vidéoconférence en direct d'un d'une session plénière extraordinaire à Bruxelles. Il a exhorté les Européens à le soutenir. "Ne nous lâchez pas", a-t-il imploré dans son discours, tout en demandant aux Européens de "prouver qu'ils sont avec l'Ukraine". Comme une alerte, il leur a lancé :" Sans vous, l'Ukraine sera seule." Il réclame l’intégration "sans délai" de son pays à l’Union européenne.
En Russie, la stratégie occidentale d'asphyxie économique du pays semble déjà fonctionner. Si les oligarques russes ont déjà perdu 126 milliards de dollars, la population, elle, se rue sur les distributeurs de billets. Le rouble s'est effondré et malgré les réserves financières du Kremlin, les mesures prises à son encontre risquent d’entraîner le pays dans une récession durable.
Mais la crise économique peut-elle amenée une population, désinformée par la propagande de l’État à se retourner contre Vladimir Poutine ? Ce sera l’un des enjeux des jours et semaines à venir.

Invité.e.s :
- Frédéric Encel, docteur en géopolitique
- Alain Bauer, professeur au CNAM
- Général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre. Professeur de stratégie à Sciences Po
- Annie Daubenton, journaliste-essayiste. Auteure de “Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance”

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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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Cours de Chant

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