Jean-Baptiste Camille COROT en Italie, avec Puccini et Cilea

Votre vidéo commence dans 10
Passer (5)
Formation gratuite en FR pour les membres inscrits sur les sites de vidéos

Merci ! Partagez avec vos amis !

Vous avez aimé cette vidéo, merci de votre vote !

Ajoutées by admin
108 Vues
Jean-Baptiste Camille Corot ,Paris 1796 -1875, peintre et graveur français.
Il voyagea un peu partout en France et résida à trois reprises en Italie.
Depuis le XVIIIe siècle, le voyage en Italie fait partie du Grand Tour, formation de tout jeune artiste.
Corot est déjà familier des paysages italiens, qu’il a copiés sur les toiles rapportées d’Italie par son maître Michallon. Il séjournera, entre 1825 et 1828, à Rome, Naples et Venise. Durant ce séjour, il se lie à un autre paysagiste néoclassique précurseur de l’école de Barbizon, Théodore Caruelle d'Aligny. Il se rend une seconde fois en Italie en 1834 ,Toscane, Venis, et à nouveau en 1843.
Le premier séjour en Italie de Corot est entièrement financé par ses parents car le peintre reste considéré comme un amateur et ne connaît pas le succès commercial. Il rapporte de nombreux portraits et paysages, considérés par lui comme des études, mais présentant un grand intérêt historique. Il s’agit en effet d’une peinture spontanée correspondant à la vision de l’instant et préfigurant donc les évolutions ultérieures de la peinture et en particulier l’impressionnisme. En 1834, il effectue un second voyage en Italie ,Venise, la Toscane, l’Étrurie. Il séjourne en particulier un mois à Volterra, d’où il ramène de nombreuses études qui déboucheront ensuite sur des paysages composés ,Vue près de Volterra, 1838. En 1843, il fait un troisième et bref séjour en Italie.
Des études sur le motif doivent précéder la composition en atelier du tableau final. Les études permettent de composer de façon réaliste un paysage qui doit cependant être idéalisé car il s’agit d’extraire de la nature la quintessence de la beauté ou de l’émotion qu’elle peut transmettre au regard humain. La forêt de Fontainebleau, toute proche, permet à Corot de mettre en pratique cette méthode. Il sera l’un des premiers artistes à travailler dans le village de Barbizon et peut être considéré comme l’un des fondateurs de l’École de Barbizon, communauté de peintres prônant le travail sur le motif dans la nature.
Ses recherches sur la lumière, sa prédilection pour le travail sur le motif et pour le paysage saisi sur le vif anticipent l’impressionnisme. Il reste fidèle toute sa vie à la tradition néoclassique, dans laquelle il a été formé. S’il s’en écarte, vers la fin de sa carrière, c’est pour s’abandonner à l’imagination et à la sensibilité dans des souvenirs qui annoncent le symbolisme autant ou davantage que l’impressionnisme.
Corot réalise en fait la transition entre la peinture néoclassique et la peinture de plein air.
Il travaille vite, par des touches rapides et larges, et joue sur la lumière, grâce à une grande observation.
Au cours d'une première période ,jusqu'en 1843, il travaille une gamme de couleurs peu étendue, dominée par les gris et les bleus, puis il passe à des jeux plastiques au contenu plus lyrique.
Son œuvre, que Baudelaire qualifia de « miracle du cœur et de l'esprit », lui vaut d'occuper une place unique dans la peinture française.
Puccini "La Bohème" O soave fanciulla.
Cilea "L'Arlesiana" Lamento di Federico.
Catégories
Peintures

Ajouter un commentaire

Commentaires

Soyez le premier à commenter cette vidéo.