Romancier reconnu, Joris-Karl Huysmans fut aussi critique d’art : de « L'Art moderne » (1883) à « Trois Primitifs » (1905), en passant par « Certains » (1889), il balaie tout le champ de la création de son temps, de la poussée naturaliste des années 70 au décadentisme des années 1880-1890 et au spiritualisme fin de siècle.
D'emblée, il admet la possibilité d'une double modernité, celle des peintres du réel et celle des explorateurs du rêve. Sa conversion au catholicisme, après une exploration sulfureuse du satanisme, accompagne son « retour » aux Primitifs.
On lira ici, en regard des toiles proposées, des textes critiques ou romanesques qui ne figurent pas toujours dans l’exposition mais qui permettent de rendre compte de l’évolution de la pensée esthétique de Huysmans. Il a fallu souvent les raccourcir pour les rendre accessibles dans le cadre de cette vidéo. A l’inverse, les nombreux manuscrits exposés, y compris la correspondance que Huysmans a entretenue avec les peintres – dont Gustave Moreau -, ne figurent pas dans ce compte rendu.
Le titre que Francesco Vezzoli a donné à la « chapelle » noire abritant ses trois reproductions du calvaire de Grünewald n’a pas été repris ; on verra, en lisant la formidable description que Huysmans en fait dans « Là-bas », qu’on ne peut guère parler de « Jésus Christ superstar » pour rendre le mystère de l’incarnation divine tel que Huysmans l’a vu dans cette « charogne éployée ».
D'emblée, il admet la possibilité d'une double modernité, celle des peintres du réel et celle des explorateurs du rêve. Sa conversion au catholicisme, après une exploration sulfureuse du satanisme, accompagne son « retour » aux Primitifs.
On lira ici, en regard des toiles proposées, des textes critiques ou romanesques qui ne figurent pas toujours dans l’exposition mais qui permettent de rendre compte de l’évolution de la pensée esthétique de Huysmans. Il a fallu souvent les raccourcir pour les rendre accessibles dans le cadre de cette vidéo. A l’inverse, les nombreux manuscrits exposés, y compris la correspondance que Huysmans a entretenue avec les peintres – dont Gustave Moreau -, ne figurent pas dans ce compte rendu.
Le titre que Francesco Vezzoli a donné à la « chapelle » noire abritant ses trois reproductions du calvaire de Grünewald n’a pas été repris ; on verra, en lisant la formidable description que Huysmans en fait dans « Là-bas », qu’on ne peut guère parler de « Jésus Christ superstar » pour rendre le mystère de l’incarnation divine tel que Huysmans l’a vu dans cette « charogne éployée ».
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