Guerre en RDC: suivez la situation de ce dimanche 28 juillet. Actualités de la RDC

Guerre en RDC: suivez la situation de ce dimanche 28 juillet. Actualités de la RDC

Malgré la présence des opérations militaires conjointes, FARDC-MONUSCO, d'une part et FARDC-UPDF ( Forces armées ougandaises), d'autres part, les massacres par les ADF contre les populations civiles se poursuivent. À la suite des massacres de plus de 123 civils, la société civile de cette partie du Nord-Kivu, décrète 3 jours de deuil.

La société civile d’Oïcha, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, nous sommes à l'Est de la République démocratique du Congo a réagi aux massacres du 21 au 24 Juillet perpétrés par les ADF dans la localité de Babila-Bakaiku à une trentaine de Kilomètres à l’Ouest d’Oicha dans le secteur de Beni-Mbau.

Après des attaques meurtrières ayant entraîné la mort de plus de 123 civils et plusieurs disparus, la société civile a décrété trois journées de ville-morte, demandant notamment des changements au niveau des forces armées déployées et une plus grande protection pour les habitants de cette partie de la RDC, victimes des massacres des ADF jour et nuit.

Lors d’une assemblée extraordinaire, la société civile, regroupant diverses organisations sociales, a exprimé sa profonde indignation face aux violences subies par les habitants de Babila-Bakaïku, soulignant que de nombreuses victimes provenaient d’Oïcha, nous sommes à l'Est de la République démocratique du Congo dans province de Nord-Kivu.

En plus des jours de deuil et d’action décrétés du lundi 29 au mercredi 31 juillet 2024, des demandes ont été formulées pour renforcer la sécurité dans la région et soutenir les jeunes volontaires souhaitant s’engager aux côtés des forces armées de la RDC.

Le président de la société civile d’Oïcha, Isaac Kavalami, a souligné l’importance du respect de ces décisions, interdisant toute circulation de véhicules et enjoignant les Organisations non gouvernementales et la MONUSCO à suspendre leurs activités pendant cette période de deuil.

La société civile appelle le gouvernement à des mesures concrètes pour protéger la population et assurer la stabilité dans la région après ces tragiques événements.

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