Guerre du M23/Rwanda; suivez la suite situation sécuritaire de ce lundi 05 février 2024 au front

Guerre du M23/Rwanda; suivez la suite situation sécuritaire de ce lundi 05 février 2024 au front

Dans la matinée du lundi 5 février 2024, la région de Masisi, située dans le Nord-Kivu, a été le théâtre d'événements militaires d'importance, marqués par des frappes aériennes menées par l'aviation militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre les positions des rebelles du M23. Voici une narration détaillée des faits :
Les attaques aériennes ont ciblé la localité de Mweso, précisément la colline de Bushanga et la ville elle-même, des points stratégiques occupés par les rebelles du M23.
Les frappes ont été exécutées par un avion de chasse Sukhoi-25, appartenant vraisemblablement à l'aviation militaire des FARDC.
En plus des attaques à Mweso, des frappes de drone ont également été signalées tôt dans la matinée à Katsiru, dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru), sur la colline Kivuma, et à la chaîne de Gaza au sommet de Kanyangohe.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire, de nombreux habitants ainsi que des organisations humanitaires, dont Médecins Sans Frontières (MSF), ont pris la décision de quitter Mweso pour se réfugier dans des zones jugées plus sûres.
Les frappes aériennes ont apparemment causé des pertes substantielles du côté des rebelles du M23, avec un bilan préliminaire faisant état de plus de 128 morts et 18 blessés graves. Des rescapés ont été évacués vers l'hôpital local.
Des camions Fuso, escortés par les militaires M23/RDF, ont été repérés près de la bifurcation de Busumba-Muhongozi en direction de Mweso. Ils sont présumés être là pour récupérer les corps des combattants M23_RDF_UPDF et les transporter à Bwiza en vue de leur inhumation.
En réaction à ces attaques, certains rebelles du M23 se sont retranchés dans les maisons de civils, tandis que d'autres ont abandonné leurs uniformes pour se fondre dans la population civile, craignant de nouvelles frappes aériennes.
Ces informations, fournies par des sources locales, nécessitent une confirmation indépendante. La situation demeure tendue et complexe dans la région en raison des opérations militaires en cours.