Finalement, j'ai décidé de poursuivre mon itinéraire de réflexion avec Descartes pour approfondir l'idée d'inconscient esquissé précédemment dans un cadre davantage moderne et contemporain. En effet, Descartes nous permettra de préciser si, au niveau physiologique, l'inconscient peut avoir un sens, celui-ci localisant l'inconscient au niveau corporel et, plus précisément, cérébral. Nous nous demanderons si une pensée peut être inconsciente ou bien, si comme le pense Descartes, ce n'est pas davantage le fait que nous ne gardions pas en mémoire chaque pensée que notre cerveau stocke sous la forme de "plis" plus ou moins nets. Faut-il distinguer ainsi le souvenir de la réminiscence et est-il possible de prendre, parfois, à tort le présent pour quelque chose de neuf alors qu'il fait écho à quelque chose d'enfoui en nous? Les souvenirs enfouis dans certains plis de notre cerveau dès lors que nous sommes à l'état d'embryons conditionnent-ils nos désirs y compris le désir amoureux? Enfin, nous tenterons en dernier lieu d'examiner les limites de la théorie d'un inconscient cartésien...
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