Cinéma et Histoire des Possibles - 6/7 - Conférence de Bénédicte Vilgrain

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• Harun Farocki, projet d’un Vocabulaire d’images •

Conférence de Bénédicte Vilgrain (traductrice et éditrice au Théâtre Typographique)

Le 7 décembre 1999 à Cologne, à l’occasion de la « 3D International Flusser Lecture », Harun Farocki expose son projet d’un « Vocabulaire d’images ». Vilém Flusser, rappelle Farocki, a écrit : « dans le futur, dire que A aurait B pour sujet ne sera plus pertinent ; on dira seulement : A en relation avec B. » Au cours de la conférence, le cinéaste semble tenir l’outil informatique pour une occasion de faire advenir un langage disciple de la prédiction de Flusser. Mais un langage analytique, plutôt que de composition. Cette « Archive des expressions filmiques », par définition inachevée, a incubé plusieurs films, dont peut-être aussi ceux qui n’en font pas « officiellement » partie...

• Cinéma et histoire des possibles •

Ce colloque est une mise en regard d’écritures politiques de l’histoire et de formes expérimentales d’écriture filmique. De la même manière que l’histoire actuelle cherche à « ouvrir le passé », à faire droit aux futurs non-advenus et à leurs potentialités inabouties, nombre de cinéastes et d’artistes travaillent aujourd’hui à partir d’archives pour déployer les potentialités de projets empêchés, abandonnés ou censurés. Chercher à « ouvrir l’image », à explorer les potentiels contenus dans des images d’archive ou dans des scripts de films non-réalisés sont des gestes récurrents dans l’art contemporain qui tentent de raviver toute une gamme de présences spectrales, de désirs et d’espoirs inaccomplis que l’histoire de l’art ou du cinéma n’a pas pu prendre en charge. Peut-on parler d’un « cinéma des possibles » qui serait, tout comme l’histoire, un art des discontinuités ? L’un des enjeux de ce colloque est de saisir comment ces expérimentations narratives provoquent un débordement du cinéma hors de la salle de projection (cinéma élargi, film performatif), qui n’est pas sans rappeler la manière dont les histoires contrefactuelles se voient glisser hors du domaine des faits. Aborder ce qui n’est pas fini dans l’histoire nous incitera à explorerles bords du cinéma et les frontières de la discipline historique.

Un colloque proposé par les Beaux-Arts de Marseille et le Collège International de Philosophie (CIPh),en partenariat avec le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sous la responsabilité de Vanessa Brito, directrice de programme au CIPh, enseignante aux Beaux-Arts de Marseille et Vincent Jacques, directeur de programme au CIPh, enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles.
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Cours de Theatre

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