https://www.galerie-art-africain.com/Art-africain/Statues-statuettes/Statuette-Kaponya-wa-Pwo-nyi-cikungulu-Chokwe-Lwena/17676
Ex-collection art tribal suisse.Associée au culte thérapeutique de type Hamba, cette statuette Chokwe ou Lwena incarne l'ancêtre féminin qui est censée garantir les naissances ou la guérison. Ces figures étaient disposées autour de l'autel muyombo , arbre au pied duquel des sacrifices et des offrandes étaient autrefois accomplis. Des sculptures telles que des figures réalisées dans des bâtons ou poteaux (Mbunji ou mbanji ), plantés dans le sol, y étaient également associées. Les ethnies apparentées disposaient de ce même type d'autel, témoin devant lequel les rituels, les serments et les transactions importantes étaient conclus.
Le personnage qui illustre également la seconde épouse du chef mythique Chibinda Ilunga arbore une coiffure bombée telle un casque. Patine irrégulière, satinée. Abrasions.
Paisiblement installés en Angola oriental jusqu'au XVIème siècle, les Chokwé ont ensuite été soumis à l'empire lunda dont ils ont hérité un nouveau système hiérarchique et la sacralité du pouvoir. Néanmoins, les Chokwé n'adoptèrent jamais entièrement ces nouveaux apports sociaux et politiques. Trois siècles plus tard, ceux-ci finirent d'ailleurs par s'emparer de la capitale des Lunda affaiblis par des conflits internes, contribuant ainsi au démantèlement du royaume. Les Chokwé ne disposaient pas de pouvoir centralisé mais de grandes chefferies. Ce sont elles qui attiraient les artistes désireux de mettre leur savoir-faire au service exclusif de la cour. Les artistes créaient tant de pièces variées et d'une telle qualité que la cour lunda n'employait qu'eux.Source : "Chokwe", B. Wastiau
Music by PC III - http://freemusicarchive.org/music/P_C_III/
Ex-collection art tribal suisse.Associée au culte thérapeutique de type Hamba, cette statuette Chokwe ou Lwena incarne l'ancêtre féminin qui est censée garantir les naissances ou la guérison. Ces figures étaient disposées autour de l'autel muyombo , arbre au pied duquel des sacrifices et des offrandes étaient autrefois accomplis. Des sculptures telles que des figures réalisées dans des bâtons ou poteaux (Mbunji ou mbanji ), plantés dans le sol, y étaient également associées. Les ethnies apparentées disposaient de ce même type d'autel, témoin devant lequel les rituels, les serments et les transactions importantes étaient conclus.
Le personnage qui illustre également la seconde épouse du chef mythique Chibinda Ilunga arbore une coiffure bombée telle un casque. Patine irrégulière, satinée. Abrasions.
Paisiblement installés en Angola oriental jusqu'au XVIème siècle, les Chokwé ont ensuite été soumis à l'empire lunda dont ils ont hérité un nouveau système hiérarchique et la sacralité du pouvoir. Néanmoins, les Chokwé n'adoptèrent jamais entièrement ces nouveaux apports sociaux et politiques. Trois siècles plus tard, ceux-ci finirent d'ailleurs par s'emparer de la capitale des Lunda affaiblis par des conflits internes, contribuant ainsi au démantèlement du royaume. Les Chokwé ne disposaient pas de pouvoir centralisé mais de grandes chefferies. Ce sont elles qui attiraient les artistes désireux de mettre leur savoir-faire au service exclusif de la cour. Les artistes créaient tant de pièces variées et d'une telle qualité que la cour lunda n'employait qu'eux.Source : "Chokwe", B. Wastiau
Music by PC III - http://freemusicarchive.org/music/P_C_III/
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