La soprano Véronique Gens interprète, avec l'Orchestre national de France, cinq des "Chants d'Auvergne" composés par Joseph Canteloube.
Joseph Canteloube n’est connu aujourd’hui le plus souvent du grand public que pour ses Chants d’Auvergne en cinq recueils, publiés de 1923 à 1954, authentiques chants populaires recueillis par le compositeur pendant de longues années dans sa région d’origine. « J’habitais alors la pleine campagne, écrira le musicien, en une région où les paysans chantaient encore volontiers. Je commençais à courir fermes et villages pour écouter les chansons des paysans, faisant chanter les vieux et vieilles, les pâtres et les bergères aux pâturages, les laboureurs et moissonneurs au travail. »
Canteloube commence ainsi une exploration assidue du fonds populaire de sa région, recueillant, comme l’avait fait Béla Bartók en Europe centrale (mais de façon peut-être moins systématisée et moins scientifique), les chants et les mélodies, puis commençant à leur associer des harmonisations, et composant souvent à partir de ces chants de petites pièces pour voix avec piano ou orchestre. En 1906, Canteloube quitte l’Auvergne, s’installe à Paris où il étudie le piano avec une ancienne élève de Chopin. À la Schola Cantorum, importante école d’enseignement musical dirigée par Vincent d’Indy, qui fait pendant au Conservatoire de Paris, il confirme son goût pour « la puissance et la pureté des sources musicales et poétiques que sont la terre et ses émanations non intellectualisées, danses et chants populaires, légendes et épopées rustiques. »
Extraits :
"Baïlero"
"L'aïo de rotso"
"N'ai pas leu de mio"
"Lou Coucut"
"La Delaissado"
Joseph Canteloube n’est connu aujourd’hui le plus souvent du grand public que pour ses Chants d’Auvergne en cinq recueils, publiés de 1923 à 1954, authentiques chants populaires recueillis par le compositeur pendant de longues années dans sa région d’origine. « J’habitais alors la pleine campagne, écrira le musicien, en une région où les paysans chantaient encore volontiers. Je commençais à courir fermes et villages pour écouter les chansons des paysans, faisant chanter les vieux et vieilles, les pâtres et les bergères aux pâturages, les laboureurs et moissonneurs au travail. »
Canteloube commence ainsi une exploration assidue du fonds populaire de sa région, recueillant, comme l’avait fait Béla Bartók en Europe centrale (mais de façon peut-être moins systématisée et moins scientifique), les chants et les mélodies, puis commençant à leur associer des harmonisations, et composant souvent à partir de ces chants de petites pièces pour voix avec piano ou orchestre. En 1906, Canteloube quitte l’Auvergne, s’installe à Paris où il étudie le piano avec une ancienne élève de Chopin. À la Schola Cantorum, importante école d’enseignement musical dirigée par Vincent d’Indy, qui fait pendant au Conservatoire de Paris, il confirme son goût pour « la puissance et la pureté des sources musicales et poétiques que sont la terre et ses émanations non intellectualisées, danses et chants populaires, légendes et épopées rustiques. »
Extraits :
"Baïlero"
"L'aïo de rotso"
"N'ai pas leu de mio"
"Lou Coucut"
"La Delaissado"
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