Une si longue lettre, Mariama Bâ, Chapitre 8

Année originale de publication : 1979, NEA

Edition : Le serpent à plume, 164 pages
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Résumé :
La narratrice, Ramatoulaye, profite des 40 jours de deuil que lui impose la tradition pour écrire à son amie d'enfance, Aïssatou, exilée du Sénégal. Elle vient en effet de perdre son mari, dont elle était la première épouse. Au cours de cette lettre, elle fait le point sur son histoire personnelle, sur sa rencontre avec cet homme qu'elle a aimé mais qui l'a trahit puisqu'il a prit une deuxième épouse de l'âge de sa fille, sur sa famille, ses relations, son travail, sa concubine, sa jalousie, sa souffrance, etc.
Source: Agathe (Superprof)
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Biographie :

Mariama Bâ est née à Dakar en 1929. Elle est l’une des premières femmes écrivaines de la littérature sénégalaise.

Elle perd très tôt sa mère et c’est sa grand-mère maternelle, de confession musulmane et très attachée à sa culture traditionnelle, qui se charge de son éducation.

A cette époque, l’éducation des filles n’était pas une priorité. Cependant, grâce à l’insistance de son père, un homme politique ouvert d’esprit, la jeune Mariama fréquente l’école française. Elle obtient son certificat d’études primaires et intègre l’École normale des jeunes filles de Rufisque. Elle y reçoit son diplôme d’institutrice en 1947.

Elle a publié deux romans : Une si longue lettre (1979), qui est devenu un classique de la littérature africaine et Un chant écarlate (1981), publié deux ans après sa mort.

Dans son œuvre, elle critique les inégalités entre hommes et femmes dues à à de nombreux facteurs dont le système du patriarcat. Féministe, elle milite pour une meilleure prise en compte des questions féminines.

Lecture : A.M
Prise de son, montage et réalisation : Cerendi Visuals