MAO Lingling a commencé en 2017 un projet de pratique artistique d'une durée de sept ans. Elle s'habille en costume traditionnel chinois – le Hanfu – et joue de la musique pop et classique chinoise dans les rues de France, combinée à un instrument occidental : le violon. Au cours de cette pratique, MAO Lingling a vécu de nombreuses expériences : elle a été volée, a été victime de discrimination raciale, s'est battue avec ses pairs pour obtenir un espace d'expression, et a été chassée par des sans-abri et des commerçants. Elle a ainsi ressenti de manière directe la marginalisation des « artistes de rue ».
Mais elle a aussi beaucoup reçu : les passants qui écoutent sa musique lui disent « merci », lui offrent des pièces du monde entier, l'encouragent à continuer, l'invitent à chanter, à danser, lui écrivent de petits mots, des poèmes, des dessins… Pendant ce temps, ses vidéos de performances de rue ont attiré près d'un million de spectateurs sur Internet.
Selon elle, le pouvoir de la musique est invisible, mais il peut apporter énormément aux autres, et même aider certaines personnes à sortir de l’impuissance, de la tristesse ou du désespoir de la vie. MAO Lingling a dressé une liste des cadeaux qu'elle a reçus de ses auditeurs du monde entier au cours des six dernières années : des pièces de monnaie, des cartes, des photos, des lettres, des bijoux… Chaque objet exposé ici porte en lui une histoire, le fruit d'une rencontre et d'un échange entre les individus.
Au sommet de l’installation, un petit violon de taille 1/8 est placé, identique à celui avec lequel elle a commencé le violon à l'âge de quatre ans. Des fils rouges s’écoulent de ses quatre cordes, tissant une trame de destin qui relie sa musique et toutes ces histoires. Elle a également demandé à des amis de réaliser un documentaire racontant l’origine de certains de ces cadeaux, qui est projeté dans l’espace d’exposition.
Cette installation artistique s’intitule « UN LIEU MINIME », à l’image de l’espace réduit où évoluent les artistes de rue : restreint et limité, mais porteur de leurs aspirations artistiques et de leur vie. En même temps, ce petit espace donne un sentiment d’enfermement et de petitesse, illustrant la place marginale du street art et des artistes de rue dans la société – une expression de niche, loin du courant dominant.
Dans cette petite boîte de violon se trouvent des présents venus de différents pays et offerts par divers spectateurs. Il y a tout un monde à l’intérieur de cette boîte, et c’est précisément ce que l’on peut voir ici.
En France, la culture chinoise est elle aussi marginale et non dominante. À travers sa pratique artistique, MAO Lingling espère qu’elle pourra trouver sa propre place ici. Elle souhaite, par son jeu, laisser une empreinte dans le cœur du public, et que notre histoire se crée à l’instant même où ils entendent la musique.
Mais elle a aussi beaucoup reçu : les passants qui écoutent sa musique lui disent « merci », lui offrent des pièces du monde entier, l'encouragent à continuer, l'invitent à chanter, à danser, lui écrivent de petits mots, des poèmes, des dessins… Pendant ce temps, ses vidéos de performances de rue ont attiré près d'un million de spectateurs sur Internet.
Selon elle, le pouvoir de la musique est invisible, mais il peut apporter énormément aux autres, et même aider certaines personnes à sortir de l’impuissance, de la tristesse ou du désespoir de la vie. MAO Lingling a dressé une liste des cadeaux qu'elle a reçus de ses auditeurs du monde entier au cours des six dernières années : des pièces de monnaie, des cartes, des photos, des lettres, des bijoux… Chaque objet exposé ici porte en lui une histoire, le fruit d'une rencontre et d'un échange entre les individus.
Au sommet de l’installation, un petit violon de taille 1/8 est placé, identique à celui avec lequel elle a commencé le violon à l'âge de quatre ans. Des fils rouges s’écoulent de ses quatre cordes, tissant une trame de destin qui relie sa musique et toutes ces histoires. Elle a également demandé à des amis de réaliser un documentaire racontant l’origine de certains de ces cadeaux, qui est projeté dans l’espace d’exposition.
Cette installation artistique s’intitule « UN LIEU MINIME », à l’image de l’espace réduit où évoluent les artistes de rue : restreint et limité, mais porteur de leurs aspirations artistiques et de leur vie. En même temps, ce petit espace donne un sentiment d’enfermement et de petitesse, illustrant la place marginale du street art et des artistes de rue dans la société – une expression de niche, loin du courant dominant.
Dans cette petite boîte de violon se trouvent des présents venus de différents pays et offerts par divers spectateurs. Il y a tout un monde à l’intérieur de cette boîte, et c’est précisément ce que l’on peut voir ici.
En France, la culture chinoise est elle aussi marginale et non dominante. À travers sa pratique artistique, MAO Lingling espère qu’elle pourra trouver sa propre place ici. Elle souhaite, par son jeu, laisser une empreinte dans le cœur du public, et que notre histoire se crée à l’instant même où ils entendent la musique.
- Catégories
- Cours de Violon
Commentaires