Francisque Allouard (1892-1959), résistant, rescapé d’un camp de concentration. Montoire, photographies, 1942 et 1945. 126 Fi 3-4
Montoire ne fut pas que le théâtre de la tristement célèbre entrevue entre le Maréchal Pétain et Adolf Hitler le 24 octobre 1940. Francisque Allouard symbolise à lui seul ces hommes et femmes qui, dans tout le pays, ont fait le choix de résister à l’occupant allemand, jusqu’à en subir les lourdes conséquences.
Durant l’Occupation, Francisque Allouard est à la tête d’un atelier de mécanique automobile à Montoire. Dès 1941, il participe à des actions de résistance contre l’ennemi, telles la fabrication de fausses cartes et de faux papiers, notamment pour les fugitifs réfractaires au STO (service du travail obligatoire). Arrêté le 14 novembre 1943 sur dénonciation, il est dans un premier temps incarcéré à Blois puis déporté à Buchenwald. Affecté à la terrible usine d’armement de la « Gustloff » située près du camp, il ne rentre en France qu’en avril 1945 après avoir perdu plus de 50 kg. Très affaibli par son enfermement, il meurt en 1959.
Auguste Francisque Allouard a vu le jour dans l’Oise en 1892. Après s’être engagé volontairement dans l’armée à 18 ans, il avait connu ensuite quelques différends avec l’autorité militaire. Recruté dans les rangs de la Légion étrangère, il s'est illustré à plusieurs reprises lors de la campagne du Maroc. Mobilisé et blessé pendant la Première Guerre mondiale, il entre en résistance après l’armistice de juin 1940.
Pour lui rendre hommage, la commune de Montoire a donné le nom de Francisque Allouard à l’une de ses rues, inaugurée officiellement lors de la cérémonie du 8 Mai 1966.
Montoire ne fut pas que le théâtre de la tristement célèbre entrevue entre le Maréchal Pétain et Adolf Hitler le 24 octobre 1940. Francisque Allouard symbolise à lui seul ces hommes et femmes qui, dans tout le pays, ont fait le choix de résister à l’occupant allemand, jusqu’à en subir les lourdes conséquences.
Durant l’Occupation, Francisque Allouard est à la tête d’un atelier de mécanique automobile à Montoire. Dès 1941, il participe à des actions de résistance contre l’ennemi, telles la fabrication de fausses cartes et de faux papiers, notamment pour les fugitifs réfractaires au STO (service du travail obligatoire). Arrêté le 14 novembre 1943 sur dénonciation, il est dans un premier temps incarcéré à Blois puis déporté à Buchenwald. Affecté à la terrible usine d’armement de la « Gustloff » située près du camp, il ne rentre en France qu’en avril 1945 après avoir perdu plus de 50 kg. Très affaibli par son enfermement, il meurt en 1959.
Auguste Francisque Allouard a vu le jour dans l’Oise en 1892. Après s’être engagé volontairement dans l’armée à 18 ans, il avait connu ensuite quelques différends avec l’autorité militaire. Recruté dans les rangs de la Légion étrangère, il s'est illustré à plusieurs reprises lors de la campagne du Maroc. Mobilisé et blessé pendant la Première Guerre mondiale, il entre en résistance après l’armistice de juin 1940.
Pour lui rendre hommage, la commune de Montoire a donné le nom de Francisque Allouard à l’une de ses rues, inaugurée officiellement lors de la cérémonie du 8 Mai 1966.
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