Sous la direction de Mikko Franck, l'Orchestre philharmonique de Radio France joue la suite op.20a du Lac des Cygnes, composé par Tchaïkovski.
1. Scène (Acte II, n°10)
2. Valse (Acte I, n°2)
3. Danse des petits cygnes (Acte II, n°13)
4. Scène (Acte II, n°14)
5. Danse hongroise (Acte III, n°20)
6. Scène (Acte IV, n°28-29)
On le sait par une lettre qu’il écrivit en septembre 1875 à son ami Nikolaï Rimski-Korsakov, Tchaïkovski souhaitait depuis longtemps « s’essayer à ce genre de musique », lorsqu’il reçut la commande d’un ballet par l’intendant des Théâtres impériaux de Moscou Vladimir Beguitchev. Homme cultivé et brillant, Beguitchev avait fait de son salon l’un des cercles artistiques de la ville, fréquenté par les écrivains et musiciens : Ostrovski, Tourgueniev, Dargomyjski, Anton Rubinstein et Tchaïkovski, familier des lieux. Beguitchev lui avait proposé d’écrire un nouveau ballet dans le souci d’étendre le répertoire du Bolchoï.
Qui rédigea le livret du Lac des cygnes ? Vladimir Beguitchev seul, d’après certaines sources, avec le danseur Vassili Geltser selon d’autres. Il est possible que Tchaïkovski y ait contribué.
Inspiré par des contes et légendes nordiques ayant pour motif principal le maléfice d’une métamorphose en cygne (Le Voile dérobé de Musaüs, Les six frères cygnes de Grimm, Les Cygnes sauvages d’Andersen, etc.), Le Lac des cygnes s’inscrit plus largement dans des thématiques qui traversent tout le romantisme : l’amour fou et la mort, le désir infini, le rêve, le fantastique. L’action se déroule dans des espaces de forêts et d’eaux, de brumes oniriques, images de la psyché et de ses profondeurs, mondes nocturnes sur lesquels tranche la blancheur immaculée des tutus éclairés par la lune. Créatures de terre, d’air et d’eau, les femmes-cygnes ne sont pas sans parenté avec les « willis » du ballet Giselle qu’admirait Tchaïkovski, jeunes mortes qui reprennent leur apparence humaine la nuit pour entraîner, blancs fantômes, les hommes dans les ténèbres éternelles.
L’histoire est celle du prince Siegfried, dont on annonce au début du ballet que ses vingt et un ans seront célébrés le lendemain : au cours de la fête il devra déclarer qui sera son épouse. Poursuivant un vol de cygnes sauvages, le Prince s’enfonce dans la forêt, au bord d’un lac, et s’éprend de leur reine. Elle lui révèle qu’un sort jeté par le sorcier von Rothbart la condamne, elle et ses suivantes, à vivre cygnes le jour et femmes la nuit. Sortilège éternel, à moins qu’un homme ne promette de l’aimer toujours. Au lever du jour, Siegfried quitte Odette en la conviant au bal du soir. Mais Rothbart, pour confondre Siegfried, et garder ainsi son emprise sur Odette, enverra au bal sa fille Odile en lui donnant les traits de la reine des cygnes.
1. Scène (Acte II, n°10)
2. Valse (Acte I, n°2)
3. Danse des petits cygnes (Acte II, n°13)
4. Scène (Acte II, n°14)
5. Danse hongroise (Acte III, n°20)
6. Scène (Acte IV, n°28-29)
On le sait par une lettre qu’il écrivit en septembre 1875 à son ami Nikolaï Rimski-Korsakov, Tchaïkovski souhaitait depuis longtemps « s’essayer à ce genre de musique », lorsqu’il reçut la commande d’un ballet par l’intendant des Théâtres impériaux de Moscou Vladimir Beguitchev. Homme cultivé et brillant, Beguitchev avait fait de son salon l’un des cercles artistiques de la ville, fréquenté par les écrivains et musiciens : Ostrovski, Tourgueniev, Dargomyjski, Anton Rubinstein et Tchaïkovski, familier des lieux. Beguitchev lui avait proposé d’écrire un nouveau ballet dans le souci d’étendre le répertoire du Bolchoï.
Qui rédigea le livret du Lac des cygnes ? Vladimir Beguitchev seul, d’après certaines sources, avec le danseur Vassili Geltser selon d’autres. Il est possible que Tchaïkovski y ait contribué.
Inspiré par des contes et légendes nordiques ayant pour motif principal le maléfice d’une métamorphose en cygne (Le Voile dérobé de Musaüs, Les six frères cygnes de Grimm, Les Cygnes sauvages d’Andersen, etc.), Le Lac des cygnes s’inscrit plus largement dans des thématiques qui traversent tout le romantisme : l’amour fou et la mort, le désir infini, le rêve, le fantastique. L’action se déroule dans des espaces de forêts et d’eaux, de brumes oniriques, images de la psyché et de ses profondeurs, mondes nocturnes sur lesquels tranche la blancheur immaculée des tutus éclairés par la lune. Créatures de terre, d’air et d’eau, les femmes-cygnes ne sont pas sans parenté avec les « willis » du ballet Giselle qu’admirait Tchaïkovski, jeunes mortes qui reprennent leur apparence humaine la nuit pour entraîner, blancs fantômes, les hommes dans les ténèbres éternelles.
L’histoire est celle du prince Siegfried, dont on annonce au début du ballet que ses vingt et un ans seront célébrés le lendemain : au cours de la fête il devra déclarer qui sera son épouse. Poursuivant un vol de cygnes sauvages, le Prince s’enfonce dans la forêt, au bord d’un lac, et s’éprend de leur reine. Elle lui révèle qu’un sort jeté par le sorcier von Rothbart la condamne, elle et ses suivantes, à vivre cygnes le jour et femmes la nuit. Sortilège éternel, à moins qu’un homme ne promette de l’aimer toujours. Au lever du jour, Siegfried quitte Odette en la conviant au bal du soir. Mais Rothbart, pour confondre Siegfried, et garder ainsi son emprise sur Odette, enverra au bal sa fille Odile en lui donnant les traits de la reine des cygnes.
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