Pionnières, Peintres femmes, Elles font l’abstraction, Suzanne Valadon… Les expositions temporaires de groupe « d’artistes femmes » font l’actualité en France ces derniers mois. Sont-elles le signe d’une réelle avancée ou simplement un alibi institutionnel ? Alors qu’il y a déjà un demi-siècle, l’historienne de l’art Linda Nochlin posait les termes d’un débat fondateur avec son texte : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? », forte est la tentation d’y faire écho en s’interrogeant : « Faut-il encore des expositions d’artistes 100% femmes ? ». Comme le rappelaient les journalistes Roxana Azimi, Magali Lesauvage et Marine Vazzoler dans leur article du 11 juin 2021 dans l’Hebdo du Quotidien de l’Art, « la présentation d’oeuvres women only n’est pas nouvelle ». Comment, dès lors, comprendre les discours et la rhétorique de l’oubli qui fleurissent au sujet des « artistes femmes » ? Cet argument de la « découverte » est-il particulièrement vendeur ? Et, par ailleurs, pourquoi scinder les histoires, parler « d’artistes femmes » alors qu’il n’a jamais été question «
d’artistes hommes ». Beaucoup des artistes en question se positionnent, en outre, au-delà des questions de genre. Les expositions de groupes temporaires dédiées aux artistes femmes ont-elles, par ailleurs, des conséquences sur les collections permanentes des musées.
Intervenants :
- EVA BELGHERBI - Doctorante en Histoire de l’art – Université de Poitiers CRIHAM – École du Louvre
- JULIE BOTTE - Doctorante en esthétique et sciences de l’art à l’Université Sorbonne Nouvelle
- RAPHAËLE MARTIN PIGALLE - Conservatrice du patrimoine, responsable des collections Beaux-arts / Arts décoratifs du Musée Sainte-Croix Poitiers
- LINDA HINNERS - Conservatrice senior au Nationalmuseum de Stockholm
- NATHALIE ERNOULT - Attachée de conservation au Centre Pompidou
Modération
- MARINE VAZZOLER - Journaliste, Le Quotidien de l’Art, l’Hebdo
d’artistes hommes ». Beaucoup des artistes en question se positionnent, en outre, au-delà des questions de genre. Les expositions de groupes temporaires dédiées aux artistes femmes ont-elles, par ailleurs, des conséquences sur les collections permanentes des musées.
Intervenants :
- EVA BELGHERBI - Doctorante en Histoire de l’art – Université de Poitiers CRIHAM – École du Louvre
- JULIE BOTTE - Doctorante en esthétique et sciences de l’art à l’Université Sorbonne Nouvelle
- RAPHAËLE MARTIN PIGALLE - Conservatrice du patrimoine, responsable des collections Beaux-arts / Arts décoratifs du Musée Sainte-Croix Poitiers
- LINDA HINNERS - Conservatrice senior au Nationalmuseum de Stockholm
- NATHALIE ERNOULT - Attachée de conservation au Centre Pompidou
Modération
- MARINE VAZZOLER - Journaliste, Le Quotidien de l’Art, l’Hebdo
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