Revanche de l’adipocyte : la cellule graisseuse, autrefois notre ennemie, aujourd’hui notre alliée

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AUTEURS :
- Jacques MATEU, Chirurgien, Ancien Interne Chef de Clinique Assistant des Hôpitaux, Enseignant du Collège Français de Chirurgie Plastique Réparatrice et Esthétique,
- Jean-Pierre REYNAUD, Chirurgien, Ancien Interne et Chef de Clinique Assistant des Hôpitaux .

RESUME :
Trop maigres ou trop gros, de façon diffuse ou localisée, femmes autant qu’hommes ont bien souvent un rapport conflictuel à leur graisse, à leur tissu graisseux vécu comme ennemi quand il pourrait être un allié… Invitation à une promenade autant culturelle que médicale…
Chirurgiens plasticiens, nous avons été confrontés au début de nos carrières respectives aux problèmes posés tant par les excès que par les défauts localisés de tissu graisseux. Il n’en existait pas de solution chirurgicale fiable, l’adipocyte nous narguait !
Au fil des siècles, au vu de la littérature et des représentations artistiques notamment picturales de chaque époque, l’adipocyte a connu un statut des plus variables. Il fut tantôt courtisé, symbole de puissance, d’opulence, de “ privilège” social, de bonne santé, tantôt pourchassé, synonyme de paresse, d’indolence, et finalement d’inaptitude et donc d’inutilité. Quelle que soit la période cependant, chez la femme, la taille se devait d’être marquée quitte à user pour cela d’artifices vestimentaires. Aujourd’hui les injonctions à faire du sport, à respecter des règles diététiques, les images dont nous sommes abreuvés, tout nous pousse à faire attention à maîtriser notre corps, à pourchasser l’adipocyte sous peine d’être taxés de “laisser-aller”… Mais les conditions socio-économiques, de la malnutrition à la malbouffe, laissent voir tous les profils.
Les excès de volumes graisseux localisés faisaient autrefois l’objet de résections chirurgicales “en bloc” entrainant des séquelles morphologiques lourdes. Dans les années 78/80 naquit un progrès technique majeur garant de succès, la liposuccion, dont les principes ont été décrits par un chirurgien français, Yves-Gérard ILLOUZ. Plus récemment, une arme médicale s’est ajoutée à cet arsenal thérapeutique : la cryolipolyse, dégradation par le froid.
Les insuffisances de volume et atrophies graisseuses étaient autrefois traitées par transplantations et greffes graisseuses monobloc émaillées le plus souvent d’échecs. Depuis les années 1990, ces défects peuvent être beaucoup plus sûrement corrigés par micro-injections de multiples petits fragments de graisse, technique mise au point par un chirurgien américain, Sydney COLEMAN.
Enfin, plus récemment, de nombreuses recherches expérimentales et cliniques ont montré que la graisse recélait des capacités jusque là insoupçonnées. En plus de ses fonctions de stockage, elle sécrète de nombreux facteurs de régulation et constitue un remarquable réservoir de cellules souches. En thérapie cellulaire, ces dernières seront capables de régénérer de nombreux tissus comme l’os, le muscle, le cartilage et même le tissu nerveux. Avenir prometteur…
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