Dans ce nouveau numéro de Résilience, nous nous intéressons aux solutions techniques, économiques et socio-culturelles mises en place par PROTEGE pour soutenir des filières économiques et accompagner les territoires océaniens dans leur adaptation au changement climatique. En Nouvelle-Calédonie, nous sommes allés à la rencontre de Régis Bador, l’un des dirigeants de Neofly, une société qui propose de produire de la nourriture animale à base de larves de mouches. Une initiative qui permettrait à terme une production 100 % locale, 100 % Bio et de limiter les émissions de CO2, les ingrédients des farines animales vendues en Nouvelle-Calédonie étant tous importés de l’étranger. Dans une même démarche d’économie durable et circulaire, un projet similaire est développé à Tahiti pour les éleveurs de poules. Nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la filière avicole et de la chercheuse qui développe cette alternative aux farines animales importées de Nouvelle-Zélande. À Wallis et Futuna, le cochon est l’animal emblématique du territoire et joue un rôle central dans la coutume. Chaque famille possède un parc pour élever ses cochons. Des parcs fixes qui avec l’accumulation de lisier polluent les nappes phréatiques. Afin de conserver cette pratique culturelle d’élevage porcin, PROTEGE valorise un système de barrières électriques qui facilitent la mise place de parcs à cochons tournants et limite les risques de pollution.
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