La crise sanitaire nous a conduits à revaloriser le dévouement ordinaire d’un grand nombre d’individus sans lesquels la vie commune serait tout simplement impossible.
Pourtant, la reconnaissance politique offerte en retour à ces personnes reste pour le moment avant tout formelle et rhétorique, alors que la pandémie nous offre l’occasion de replacer les vertus publiques au cœur du contrat social, et d’ainsi déjouer le piège individualiste qui semble guetter nos démocraties. L’engagement de chacun dans la vie civique apparaît alors comme inséparable de sa juste reconnaissance collective.
Ce constat s’articule à celui, émis par d’autres voix, selon lequel notre société serait tout particulièrement gangrénée par une passion des plus tristes : le mépris. Ce dernier empoisonnerait les relations sociales et donc le sentiment d’appartenance à une même communauté de destin, mais bloquerait aussi la mobilité sociale, par le manque de confiance qu’il entraîne chez les individus moins favorisés que d’autres. La "société du mépris" ne doit-elle pas donc, là encore, faire place à une société de la reconnaissance et du civisme ?
Pour en parler, nous recevons Olivier Christin, historien, professeur à l’Université de Neuchâtel et directeur du Centre européen d’études républicaines (CEDRE) ; il est l’auteur de "La Cause des autres. Une histoire du dévouement politique" (PUF, 2021), et co-auteur des "100 Mots de la République" (PUF, 2017). Il est rejoint en seconde partie d’émission par Sébastien Le Fol, directeur de la rédaction du Point et auteur de "Reste à ta place !". Le mépris, une pathologie bien française (Albin Michel, 2021).
L'invité des Matins de France Culture.
Comprendre le monde c'est déjà le transformer(07h40 - 08h00 - 15 Septembre 2021)
Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr
Pourtant, la reconnaissance politique offerte en retour à ces personnes reste pour le moment avant tout formelle et rhétorique, alors que la pandémie nous offre l’occasion de replacer les vertus publiques au cœur du contrat social, et d’ainsi déjouer le piège individualiste qui semble guetter nos démocraties. L’engagement de chacun dans la vie civique apparaît alors comme inséparable de sa juste reconnaissance collective.
Ce constat s’articule à celui, émis par d’autres voix, selon lequel notre société serait tout particulièrement gangrénée par une passion des plus tristes : le mépris. Ce dernier empoisonnerait les relations sociales et donc le sentiment d’appartenance à une même communauté de destin, mais bloquerait aussi la mobilité sociale, par le manque de confiance qu’il entraîne chez les individus moins favorisés que d’autres. La "société du mépris" ne doit-elle pas donc, là encore, faire place à une société de la reconnaissance et du civisme ?
Pour en parler, nous recevons Olivier Christin, historien, professeur à l’Université de Neuchâtel et directeur du Centre européen d’études républicaines (CEDRE) ; il est l’auteur de "La Cause des autres. Une histoire du dévouement politique" (PUF, 2021), et co-auteur des "100 Mots de la République" (PUF, 2017). Il est rejoint en seconde partie d’émission par Sébastien Le Fol, directeur de la rédaction du Point et auteur de "Reste à ta place !". Le mépris, une pathologie bien française (Albin Michel, 2021).
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