Hommage aux martyrs du Printemps Noir kabyle de 2001
Au cœur des montagnes de Kabylie, l’année 2001 a marqué une blessure profonde dans la mémoire collective du peuple amazigh. Ce que l’histoire retiendra sous le nom de Printemps Noir n’est pas un simple épisode de contestation : c’est une tragédie, un cri étouffé, un soulèvement de la dignité face à l’injustice.
À l’occasion de cette commémoration, les bougies s’allument dans les villages, sur les places publiques, au pied des stèles et dans les maisons endeuillées, pour rappeler les visages de ces 128 jeunes arrachés à la vie. Des cœurs de familles entiers ont été brisés. Des mères portent encore en silence le poids d’un deuil insupportable. Des pères ont vieilli prématurément. Des frères et sœurs poursuivent leur vie avec une absence que rien ne peut combler. Et toute une région continue de porter la douleur et la mémoire comme une flamme sacrée.
Ces jeunes, tombés à la fleur de l’âge, n’étaient pas des criminels. Ils n’étaient pas armés. Ils étaient porteurs d’une parole, d’une exigence : celle de la justice, de la reconnaissance, de la dignité. Ils ont dit non à la hogra, ce mépris institutionnalisé qui étouffe l’âme et brise l’espoir. Ils ont levé la voix pour une démocratie populaire, ancrée dans le respect des droits fondamentaux, pour une citoyenneté pleine, et pour une reconnaissance réelle de l’identité berbère, riche de son histoire, de sa langue, et de sa culture.
Ils sont tombés, mais leur combat reste vivant. Chaque bougie allumée aujourd’hui est un symbole : elle éclaire la nuit de l’oubli, elle ravive la mémoire, elle affirme que ces vies ne seront jamais effacées. Les martyrs du Printemps Noir ne sont pas morts en vain. Leur sacrifice inspire encore les luttes pour les libertés, pour l’égalité, pour une société plus juste et humaine.
À tous les martyrs kabyles, tombés pour la langue, pour la terre, pour la justice, pour la liberté, pour la vérité : nous ne vous oublions pas. Votre sang nourrit nos engagements, votre mémoire guide nos pas. L’histoire retiendra que vous étiez du côté de la lumière.
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Au cœur des montagnes de Kabylie, l’année 2001 a marqué une blessure profonde dans la mémoire collective du peuple amazigh. Ce que l’histoire retiendra sous le nom de Printemps Noir n’est pas un simple épisode de contestation : c’est une tragédie, un cri étouffé, un soulèvement de la dignité face à l’injustice.
À l’occasion de cette commémoration, les bougies s’allument dans les villages, sur les places publiques, au pied des stèles et dans les maisons endeuillées, pour rappeler les visages de ces 128 jeunes arrachés à la vie. Des cœurs de familles entiers ont été brisés. Des mères portent encore en silence le poids d’un deuil insupportable. Des pères ont vieilli prématurément. Des frères et sœurs poursuivent leur vie avec une absence que rien ne peut combler. Et toute une région continue de porter la douleur et la mémoire comme une flamme sacrée.
Ces jeunes, tombés à la fleur de l’âge, n’étaient pas des criminels. Ils n’étaient pas armés. Ils étaient porteurs d’une parole, d’une exigence : celle de la justice, de la reconnaissance, de la dignité. Ils ont dit non à la hogra, ce mépris institutionnalisé qui étouffe l’âme et brise l’espoir. Ils ont levé la voix pour une démocratie populaire, ancrée dans le respect des droits fondamentaux, pour une citoyenneté pleine, et pour une reconnaissance réelle de l’identité berbère, riche de son histoire, de sa langue, et de sa culture.
Ils sont tombés, mais leur combat reste vivant. Chaque bougie allumée aujourd’hui est un symbole : elle éclaire la nuit de l’oubli, elle ravive la mémoire, elle affirme que ces vies ne seront jamais effacées. Les martyrs du Printemps Noir ne sont pas morts en vain. Leur sacrifice inspire encore les luttes pour les libertés, pour l’égalité, pour une société plus juste et humaine.
À tous les martyrs kabyles, tombés pour la langue, pour la terre, pour la justice, pour la liberté, pour la vérité : nous ne vous oublions pas. Votre sang nourrit nos engagements, votre mémoire guide nos pas. L’histoire retiendra que vous étiez du côté de la lumière.
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