Transition énergétique et transformation numérique sont-elles conciliables ?
Billets de transport sur smartphone, lecture sur tablette, optimisation des consommations de chauffage ou d’électricité… Au premier abord, tout laisse à penser que la dématérialisation de nos usages oeuvre pour la transition écologique. Pourtant, nos outils numériques reposent sur des infrastructures bien concrètes : lignes de fibres optiques, fermes de serveurs tourbillonnants, puces et appareils fabriqués à l'autre bout du monde... Le numérique enveloppe notre vie quotidienne, d’autant plus dans le contexte de la crise sanitaire. Mais prenons-nous réellement la mesure de son impact sur l’environnement ?
Loin de la souvent fantasmée dématérialisation, Eric Vidalenc, économiste au sein de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et auteur de l’essai Pour une écologie numérique (Les petits matins), publié en partenariat avec l'Institut Veblen, préfère parler d’“invisibilisation”. Car si l'optimisation numérique de nos vies promet, dans les discours, de réduire notre impact sur l’environnement, la dématérialisation est, dans les actes, ambivalente ; et nous oublions de prendre en compte des éléments importants dans l'équation, tels que l'extra-territorialisation — dans la fabrication d'appareils, le stockage de données ou l'envoi des déchets électroniques à l'étranger. Selon Eric Vidalenc, nous ne pouvons pas simplement optimiser le système en place : il nous faut impulser un changement fondamental de nos pratiques. Mais alors que l’urgence climatique devient toujours plus pressante, que faire ? Comment parvenir à la sobriété numérique ? Quel rôle pour le politique ? Quelle place le numérique doit-il occuper dans nos sociétés ?
À un moment où un changement fondamental de modèle semble indispensable, le think tank Renaissance Numérique et l’agence Spintank vous proposent une discussion avec l’auteur de cet appel à l'action. Participez à notre débat en direct sur YouTube avec Eric Vidalenc, le mercredi 30 juin, à 17h30, à l’occasion de la 36e édition du cycle “Aux Sources du Numérique”.
Billets de transport sur smartphone, lecture sur tablette, optimisation des consommations de chauffage ou d’électricité… Au premier abord, tout laisse à penser que la dématérialisation de nos usages oeuvre pour la transition écologique. Pourtant, nos outils numériques reposent sur des infrastructures bien concrètes : lignes de fibres optiques, fermes de serveurs tourbillonnants, puces et appareils fabriqués à l'autre bout du monde... Le numérique enveloppe notre vie quotidienne, d’autant plus dans le contexte de la crise sanitaire. Mais prenons-nous réellement la mesure de son impact sur l’environnement ?
Loin de la souvent fantasmée dématérialisation, Eric Vidalenc, économiste au sein de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et auteur de l’essai Pour une écologie numérique (Les petits matins), publié en partenariat avec l'Institut Veblen, préfère parler d’“invisibilisation”. Car si l'optimisation numérique de nos vies promet, dans les discours, de réduire notre impact sur l’environnement, la dématérialisation est, dans les actes, ambivalente ; et nous oublions de prendre en compte des éléments importants dans l'équation, tels que l'extra-territorialisation — dans la fabrication d'appareils, le stockage de données ou l'envoi des déchets électroniques à l'étranger. Selon Eric Vidalenc, nous ne pouvons pas simplement optimiser le système en place : il nous faut impulser un changement fondamental de nos pratiques. Mais alors que l’urgence climatique devient toujours plus pressante, que faire ? Comment parvenir à la sobriété numérique ? Quel rôle pour le politique ? Quelle place le numérique doit-il occuper dans nos sociétés ?
À un moment où un changement fondamental de modèle semble indispensable, le think tank Renaissance Numérique et l’agence Spintank vous proposent une discussion avec l’auteur de cet appel à l'action. Participez à notre débat en direct sur YouTube avec Eric Vidalenc, le mercredi 30 juin, à 17h30, à l’occasion de la 36e édition du cycle “Aux Sources du Numérique”.
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