Politique culturelle de Senghor 1960 - 1980 : ITW Ass Mbengue

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Ass Mbengue, enseignant à l'Ecole Nationale des Beaux - Arts de Dakar de 1978 à 1983, reprend plusieurs évènements phares de la politique culturelle de Léopold Sédar Senghor : de la mise en place du FESMAN à Dakar en 1966, en passant par la montée de puissance du Musée dynamique, aux mesures de soutien aux artistes. Les expositions d'arts sénégalais dans les grandes capitales occidentales servent à faire connaître le Sénégal et constituent autant de moyens au service de la diplomatie. On pourra alors parler à l'époque de "diplomatie culturelle". Ass Mbengue aborde aussi la politique de soutien interne aux artistes déployée par le pouvoir : soutien financier direct ("fond d'aide aux artistes"), achat d'oeuvres par l'Etat afin d'assurer la promotion de l'art sénégalais dans les bureaux des ministères ou les ambassades du Sénégal à l'étranger, et obligation pour les chantiers tout ou partie financés par l'Etat de consacrer 1 % de leur budget à la décoration intérieure et extérieure des bâtiments (1972). Les artistes subventionnés par le pouvoir pouvaient être appelés les "chers enfants de l'Etat", ce qui leur vaudra au cours des années 1970 des critiques importantes et d'être "débordés" par la suite, le Village des Arts de la Rue Peytavin (1977 - 1983) constituant un exemple de ces "débordements" de la négritude. La politique culturelle de Senghor prend fin avec l'arrivée au pouvoir d'Abdou Diouf en 1980. Les ajustements budgétaires opérés par le pouvoir sacrifient alors la culture.
Catégories
Cours & Divers
Mots-clés
Senghor, musée dynamique, négritude

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