La Pointe de Plouézec ou Pointe de Bilfot
De son point le plus élevé, à soixante mètres d'altitude, La Pointe de Plouézec vous offrira deux visages, selon que la marée sera basse ou haute.
Est-ce pour cette raison qu'elle est affublée de deux noms ?
Pointe de Plouézec et Pointe de Bilfot sont, en effet, les deux dénominations que l'on trouve sur les cartes géographiques ou les cartes postales. Ce cap est le résultat de très anciennes éruptions volcaniques, magma sorti des entrailles de la terre s'étant recouvert d'une végétation basse au cours des millénaires. Lorsque des hommes s'installèrent dans la contrée, il servira pendant plusieurs siècles de pâturages pour leur maigre bétail. La lente transgression en a défintivement séparé les dernières pierres, devenues désormais de véritables îles.
Pointe de Plouezec
La Pointe de Bilfot découvre, à marée basse, les vestiges d'anciennes exploitations maritimes bordant un premier caillou, le Petit Taurel. A cet endroit et autour des îlots du Mez Goëlo, des concessions d'élevage d'huïtres plates étaient réservées aux veuves de marins et anciens marins invalides. Le naissain était "semé" à même le sol recouvert par la marée puis récolté après trois ou quatre ans. Pour récupérer l'animal qui s'ensablait pour se protéger, il fallait racler les fonds au moyen de crocs et de rateaux. Cette exploitation disparut progressivement à partir de 1981, année où un virus commença à décimer les bancs de ces coquillages sauvages. Elle a désormais été remplacée par l'élevage des creuses, dans la rade de Port Lazo débouchant sur la baie de Paimpol.
Plus au large se profile le Grand Taurel et plus loin encore le plateau rocheux qu'est le Grand Mez de Goëlo sur lequel a été construit la balise de l'Hospic se donnant une allure de petit phare. Un peu plus à l'ouest, c'est l'île Lemenez, également appelée l'île aux Chèvres qui s'est isolée dans la mer. Il y a quelques siècles seulement, ces rochers étaient encore accessibles à marée basse et l'on y faisait paître les fameux "moutons de Plouézec".
Pointe de Plouezec
Ces petites îles paraissent à portée de main et si votre condition physique le permet, elles sont en réalité à portée de palmes . Les courants y sont toutefois parfois violents lorsque la mer monte ou descend.
Petits paradis tout de vert vêtus, soulignés dès le mois de mai du jaune des buissons de genêts, ces rochers sont les refuges de nombreux oiseaux qui s'y installent à partir du printemps en bandes nombreuses
Ils sont également le repaire des crustacés et il n'est pas rare d'y voir trotter quelque crabe ou homard sous quelques centimètres d'eau, se hâtant de trouver un abri avant que la roche ne soit entièrement découverte.
Cet endroit privélégié pourra vous surprendre selon la hauteur de la mer : d'un aspect désertique et aride lorsqu'elle se retire, il ne laisse plus apparaître que la douceur de falaises d'où les rochers semblent avoir disparu lorsqu'elle revient. Que vous pousuiviez votre promenade par l'est ou par l'ouest, le chemin de randonnée qui la parcourt offre à chaque détour des paysages ponctués du bleu de la mer et de l'exhubérance de la végétation qui la borde.
A l'est, il vous mènera à la Pointe de Minard ; à l'ouest, il longera la vaste plage de Port Lazo.
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De son point le plus élevé, à soixante mètres d'altitude, La Pointe de Plouézec vous offrira deux visages, selon que la marée sera basse ou haute.
Est-ce pour cette raison qu'elle est affublée de deux noms ?
Pointe de Plouézec et Pointe de Bilfot sont, en effet, les deux dénominations que l'on trouve sur les cartes géographiques ou les cartes postales. Ce cap est le résultat de très anciennes éruptions volcaniques, magma sorti des entrailles de la terre s'étant recouvert d'une végétation basse au cours des millénaires. Lorsque des hommes s'installèrent dans la contrée, il servira pendant plusieurs siècles de pâturages pour leur maigre bétail. La lente transgression en a défintivement séparé les dernières pierres, devenues désormais de véritables îles.
Pointe de Plouezec
La Pointe de Bilfot découvre, à marée basse, les vestiges d'anciennes exploitations maritimes bordant un premier caillou, le Petit Taurel. A cet endroit et autour des îlots du Mez Goëlo, des concessions d'élevage d'huïtres plates étaient réservées aux veuves de marins et anciens marins invalides. Le naissain était "semé" à même le sol recouvert par la marée puis récolté après trois ou quatre ans. Pour récupérer l'animal qui s'ensablait pour se protéger, il fallait racler les fonds au moyen de crocs et de rateaux. Cette exploitation disparut progressivement à partir de 1981, année où un virus commença à décimer les bancs de ces coquillages sauvages. Elle a désormais été remplacée par l'élevage des creuses, dans la rade de Port Lazo débouchant sur la baie de Paimpol.
Plus au large se profile le Grand Taurel et plus loin encore le plateau rocheux qu'est le Grand Mez de Goëlo sur lequel a été construit la balise de l'Hospic se donnant une allure de petit phare. Un peu plus à l'ouest, c'est l'île Lemenez, également appelée l'île aux Chèvres qui s'est isolée dans la mer. Il y a quelques siècles seulement, ces rochers étaient encore accessibles à marée basse et l'on y faisait paître les fameux "moutons de Plouézec".
Pointe de Plouezec
Ces petites îles paraissent à portée de main et si votre condition physique le permet, elles sont en réalité à portée de palmes . Les courants y sont toutefois parfois violents lorsque la mer monte ou descend.
Petits paradis tout de vert vêtus, soulignés dès le mois de mai du jaune des buissons de genêts, ces rochers sont les refuges de nombreux oiseaux qui s'y installent à partir du printemps en bandes nombreuses
Ils sont également le repaire des crustacés et il n'est pas rare d'y voir trotter quelque crabe ou homard sous quelques centimètres d'eau, se hâtant de trouver un abri avant que la roche ne soit entièrement découverte.
Cet endroit privélégié pourra vous surprendre selon la hauteur de la mer : d'un aspect désertique et aride lorsqu'elle se retire, il ne laisse plus apparaître que la douceur de falaises d'où les rochers semblent avoir disparu lorsqu'elle revient. Que vous pousuiviez votre promenade par l'est ou par l'ouest, le chemin de randonnée qui la parcourt offre à chaque détour des paysages ponctués du bleu de la mer et de l'exhubérance de la végétation qui la borde.
A l'est, il vous mènera à la Pointe de Minard ; à l'ouest, il longera la vaste plage de Port Lazo.
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- Catégories
- Cours de Basse
- Mots-clés
- Côtes d'Armor, Plouézec, Pointe de Bilfot
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