L’Assemblée nationale a été le théâtre d’un échange musclé sur l’avenir de la filière solaire, opposant Julie Laernoes, députée du groupe écologiste, et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie. En cause : le projet d’arrêté du 12 février, qui prévoit une réduction brutale du soutien financier aux installations photovoltaïques de moins de 500 kW.
Un coup d’arrêt pour la filière solaire ?
Dans son intervention, Julie Laernoes a dénoncé une décision qui, selon elle, met en péril des milliers d’emplois et la souveraineté énergétique de la France. Elle rappelle que le secteur représente 67 000 emplois et 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec des projets portés par les collectivités, les agriculteurs et les PME. Elle accuse le gouvernement de freiner délibérément le développement du solaire, une énergie propre et stratégique pour la transition énergétique.
La députée écologiste souligne l’incohérence de cette mesure alors que tous les pays investissent massivement dans le solaire, sauf la France. Elle évoque des projets en cours sur des surfaces déjà artificialisées qui se retrouvent aujourd’hui menacés et interroge le ministre sur l’absence de concertation avec les professionnels du secteur.
Le gouvernement défend un recentrage budgétaire
En réponse, Marc Ferracci appelle à la mesure et défend un rééquilibrage des aides en faveur des grandes installations photovoltaïques, jugées plus efficaces économiquement. Selon lui, le gouvernement doit tenir compte des coûts de raccordement et de production, plus élevés pour les petites installations, et assurer des tarifs d’électricité compétitifs pour les consommateurs.
Le ministre insiste sur la poursuite du soutien à la filière, mentionnant l’introduction d’un taux de TVA réduit sur les panneaux solaires d’ici la fin de l’année. Il rappelle également que des concertations avec les acteurs du secteur sont en cours, promettant des ajustements si nécessaire.
Un bras de fer entre transition énergétique et rigueur budgétaire
Ce débat illustre les tensions entre la nécessité d’une transition énergétique rapide et les contraintes budgétaires du gouvernement. Tandis que la filière solaire dénonce un frein injustifié, l’exécutif défend un recentrage stratégique des aides. Reste à voir si les consultations en cours permettront de trouver un compromis pour préserver le dynamisme du photovoltaïque en France.
Un coup d’arrêt pour la filière solaire ?
Dans son intervention, Julie Laernoes a dénoncé une décision qui, selon elle, met en péril des milliers d’emplois et la souveraineté énergétique de la France. Elle rappelle que le secteur représente 67 000 emplois et 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec des projets portés par les collectivités, les agriculteurs et les PME. Elle accuse le gouvernement de freiner délibérément le développement du solaire, une énergie propre et stratégique pour la transition énergétique.
La députée écologiste souligne l’incohérence de cette mesure alors que tous les pays investissent massivement dans le solaire, sauf la France. Elle évoque des projets en cours sur des surfaces déjà artificialisées qui se retrouvent aujourd’hui menacés et interroge le ministre sur l’absence de concertation avec les professionnels du secteur.
Le gouvernement défend un recentrage budgétaire
En réponse, Marc Ferracci appelle à la mesure et défend un rééquilibrage des aides en faveur des grandes installations photovoltaïques, jugées plus efficaces économiquement. Selon lui, le gouvernement doit tenir compte des coûts de raccordement et de production, plus élevés pour les petites installations, et assurer des tarifs d’électricité compétitifs pour les consommateurs.
Le ministre insiste sur la poursuite du soutien à la filière, mentionnant l’introduction d’un taux de TVA réduit sur les panneaux solaires d’ici la fin de l’année. Il rappelle également que des concertations avec les acteurs du secteur sont en cours, promettant des ajustements si nécessaire.
Un bras de fer entre transition énergétique et rigueur budgétaire
Ce débat illustre les tensions entre la nécessité d’une transition énergétique rapide et les contraintes budgétaires du gouvernement. Tandis que la filière solaire dénonce un frein injustifié, l’exécutif défend un recentrage stratégique des aides. Reste à voir si les consultations en cours permettront de trouver un compromis pour préserver le dynamisme du photovoltaïque en France.
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