Parler Pointu
BENJAMIN THOLOZAN / HÉLÈNE FRANÇOIS
Théâtre
mardi 27 janvier 2026 - 20h Le Théâtre Legendre Évreux
https://www.letangram.com/fr/evenement/parler-pointu
Né à Nîmes, Benjamin Tholozan est « monté » à Paris et a perdu en route son accent. Il parle « pointu », comme le dit son grand-père, sans accent, sans cette petite caractéristique du Sud. En gros, une façon fade et peu musicale de s’exprimer.
Le comédien remonte l’histoire familiale et l’histoire de France, lorsque le français est venu supplanter les autres langues et les reléguer au rang de patois, souvent approchées avec condescendance et mépris. La norme devient cette langue neutre, imposée, parfois avec une rare violence. Ainsi, ici ou là, les enfants surpris à parler une autre langue sont montrés du doigt, frappés d’opprobre et doivent porter le « symbole », une brique sur la tête, un insigne, un petit sac rempli d’excréments et autres stigmates avilissants.
Benjamin Tholozan fait ce constat et le confronte à sa propre histoire familiale avec cet accent perdu en trois générations. Il conte la perte, puis la honte et la culpabilité face à la déperdition d’une richesse linguistique et culturelle. Costumes, gilet à paillettes, tablier rouge, coiffe bigoudène, le comédien, avec Brice Ormain, complice à la guitare, joue des clichés, outils pédagogiques à l’appui (carte géographique, bouteille de pastis, chants folkloriques) tandis que l’humour déployé accentue la portée de la pique.
BENJAMIN THOLOZAN / HÉLÈNE FRANÇOIS
Théâtre
mardi 27 janvier 2026 - 20h Le Théâtre Legendre Évreux
https://www.letangram.com/fr/evenement/parler-pointu
Né à Nîmes, Benjamin Tholozan est « monté » à Paris et a perdu en route son accent. Il parle « pointu », comme le dit son grand-père, sans accent, sans cette petite caractéristique du Sud. En gros, une façon fade et peu musicale de s’exprimer.
Le comédien remonte l’histoire familiale et l’histoire de France, lorsque le français est venu supplanter les autres langues et les reléguer au rang de patois, souvent approchées avec condescendance et mépris. La norme devient cette langue neutre, imposée, parfois avec une rare violence. Ainsi, ici ou là, les enfants surpris à parler une autre langue sont montrés du doigt, frappés d’opprobre et doivent porter le « symbole », une brique sur la tête, un insigne, un petit sac rempli d’excréments et autres stigmates avilissants.
Benjamin Tholozan fait ce constat et le confronte à sa propre histoire familiale avec cet accent perdu en trois générations. Il conte la perte, puis la honte et la culpabilité face à la déperdition d’une richesse linguistique et culturelle. Costumes, gilet à paillettes, tablier rouge, coiffe bigoudène, le comédien, avec Brice Ormain, complice à la guitare, joue des clichés, outils pédagogiques à l’appui (carte géographique, bouteille de pastis, chants folkloriques) tandis que l’humour déployé accentue la portée de la pique.
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