J’organise des ateliers d’éveil musical AVEC les tout-petits de 0 à 3 ans et avec les un peu plus grands de 3 à 8 ans qui s’appuient sur les comptines et les percussions.
Je viens sur la structure avec tout mon matériel, je m’installe dans une pièce à part (un dortoir qui ne sert pas, par exemple) puis j’accueille les enfants dès qu’ils marchent avec leurs référents affectifs.
Précision : il n’y a que 2 règles véritables pendant mes ateliers : ne pas prendre seul les instruments et les percussions (c’est moi qui les mets à disposition au fur et à mesure) puis attendre son tour (mais j’ai de nombreuses percussions en plusieurs exemplaires et l’attente est toujours courte). Tout le reste est chaleureusement accueilli : que les enfants bougent, me posent des questions, s’expriment, donnent leur avis, rient aux éclats ou préfèrent rester un peu à l’écart pour écouter…
Concrètement, je pars d’une comptine retenue ce jour-là et pour laquelle je présente rapidement les premiers instruments ou percussions que je vais utiliser. Je commence à la chanter en m’accompagnant. Dès lors, c’est mon Looper (un appareil électronique) qui prend le relais et reproduit ce que je viens de jouer ce qui me libère les mains. Je peux donc présenter aux enfants les autres instruments ou percussions utilisés dans cette comptine puis les ajouter à la chanson.
Lorsque mon accompagnement mélodique est complet, je commence à prêter aux enfants tout ce dont je viens de me servir. Et je relance à nouveau la comptine en les faisant participer réellement.
Parfois, c’est au début d’une comptine que les enfants manipulent ce que j’utilise. Parfois, je vais aussi utiliser puis prêter des doudous pour permettre aux enfants de visualiser concrètement les personnages de la chanson. Parfois, on se concentrera plutôt sur les gestes collectifs de la comptine.
Mes ateliers (ou animations de saisons comme Noël, Halloween, etc.) durent rarement plus de 45 minutes et nous avons en général chanté de 4 à 5 comptines car le temps de manipulation par les enfants ne permet pas d’en présenter beaucoup plus à chaque séance.
Naturellement, ce travail demande de venir plusieurs fois et plutôt régulièrement pour que les enfants m’apprivoisent et s’engagent pleinement dans cette palpitante aventure !
Au final, au bout de quelques semaines ou mois, les petits ont réellement expérimenté : ma guitare et mon ukulélé, mon piano-synthétiseur, mes maracas et mes tambourins, mes claves, mes carillons et mon tong’drum, mes tambours de mer, mes bâtons de pluie et mes tambours de tonnerre, les grattoirs-guiro, mes tambours (que ce soit la darbouka, le djembé ou les congas) et encore d’autres percussions…
Mon approche éducative et pédagogique se résume en réalité à 2 principes incontournables :
1) rendre les enfants acteurs de la séance, leur donner l’occasion d’expérimenter, de manipuler puis finalement de participer réellement à l’accompagnement musical des comptines…
2) …sans jamais sacrifier la qualité globale de l’accompagnement mélodique car je tiens à ce que les tout-petits accèdent à une musique équilibrée, relativement riche et stimulante sur le plan artistique comme sur le plan émotionnel.
Tout mon travail consiste à trouver l’équilibre entre lamanipulation/participation et le rendu musical harmonieux.
Notez pour finir que mon approche est beaucoup plus simple avec les bébés qui ne marchent pas encore. Avec ce public, c’est moi qui me déplace dans leur salle de vie avec quelques percussions, ma guitare ou mon ukulélé, et j’essaye de chanter et jouer mes comptines jusqu’au bout au milieux des p’tits bouts qui m’entourent, touchent à tout, découvrent, écoutent ET GOUTENT ce que j’ai amené. ????
Et avec les plus grands, je veux parler des maternels ou des petits primaires en centres de loisirs, je développe aussi des projets plus vastes, comme des clips vidéos de comptines.
Je viens sur la structure avec tout mon matériel, je m’installe dans une pièce à part (un dortoir qui ne sert pas, par exemple) puis j’accueille les enfants dès qu’ils marchent avec leurs référents affectifs.
Précision : il n’y a que 2 règles véritables pendant mes ateliers : ne pas prendre seul les instruments et les percussions (c’est moi qui les mets à disposition au fur et à mesure) puis attendre son tour (mais j’ai de nombreuses percussions en plusieurs exemplaires et l’attente est toujours courte). Tout le reste est chaleureusement accueilli : que les enfants bougent, me posent des questions, s’expriment, donnent leur avis, rient aux éclats ou préfèrent rester un peu à l’écart pour écouter…
Concrètement, je pars d’une comptine retenue ce jour-là et pour laquelle je présente rapidement les premiers instruments ou percussions que je vais utiliser. Je commence à la chanter en m’accompagnant. Dès lors, c’est mon Looper (un appareil électronique) qui prend le relais et reproduit ce que je viens de jouer ce qui me libère les mains. Je peux donc présenter aux enfants les autres instruments ou percussions utilisés dans cette comptine puis les ajouter à la chanson.
Lorsque mon accompagnement mélodique est complet, je commence à prêter aux enfants tout ce dont je viens de me servir. Et je relance à nouveau la comptine en les faisant participer réellement.
Parfois, c’est au début d’une comptine que les enfants manipulent ce que j’utilise. Parfois, je vais aussi utiliser puis prêter des doudous pour permettre aux enfants de visualiser concrètement les personnages de la chanson. Parfois, on se concentrera plutôt sur les gestes collectifs de la comptine.
Mes ateliers (ou animations de saisons comme Noël, Halloween, etc.) durent rarement plus de 45 minutes et nous avons en général chanté de 4 à 5 comptines car le temps de manipulation par les enfants ne permet pas d’en présenter beaucoup plus à chaque séance.
Naturellement, ce travail demande de venir plusieurs fois et plutôt régulièrement pour que les enfants m’apprivoisent et s’engagent pleinement dans cette palpitante aventure !
Au final, au bout de quelques semaines ou mois, les petits ont réellement expérimenté : ma guitare et mon ukulélé, mon piano-synthétiseur, mes maracas et mes tambourins, mes claves, mes carillons et mon tong’drum, mes tambours de mer, mes bâtons de pluie et mes tambours de tonnerre, les grattoirs-guiro, mes tambours (que ce soit la darbouka, le djembé ou les congas) et encore d’autres percussions…
Mon approche éducative et pédagogique se résume en réalité à 2 principes incontournables :
1) rendre les enfants acteurs de la séance, leur donner l’occasion d’expérimenter, de manipuler puis finalement de participer réellement à l’accompagnement musical des comptines…
2) …sans jamais sacrifier la qualité globale de l’accompagnement mélodique car je tiens à ce que les tout-petits accèdent à une musique équilibrée, relativement riche et stimulante sur le plan artistique comme sur le plan émotionnel.
Tout mon travail consiste à trouver l’équilibre entre lamanipulation/participation et le rendu musical harmonieux.
Notez pour finir que mon approche est beaucoup plus simple avec les bébés qui ne marchent pas encore. Avec ce public, c’est moi qui me déplace dans leur salle de vie avec quelques percussions, ma guitare ou mon ukulélé, et j’essaye de chanter et jouer mes comptines jusqu’au bout au milieux des p’tits bouts qui m’entourent, touchent à tout, découvrent, écoutent ET GOUTENT ce que j’ai amené. ????
Et avec les plus grands, je veux parler des maternels ou des petits primaires en centres de loisirs, je développe aussi des projets plus vastes, comme des clips vidéos de comptines.
- Catégories
- Cours de Batterie & Percussions
- Mots-clés
- comptine, animation, enfants
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