La contre-offensive ukrainienne se poursuit à marche forcée. Selon Volodymyr Zelensky, depuis le début du mois de septembre, les soldats ukrainiens « ont déjà libéré 6.000 km2 de territoire dans l’Est et le Sud, et nous continuons d’avancer ». La progression rapide des forces de Kiev s’est poursuivie lundi jusqu’à la frontière russe ainsi qu’au nord du Donbass, où les troupes russes en difficulté ont été contraintes de se replier en urgence et dans un grand désordre.
C’est le plus lourd revers pour les Russes depuis le début de l’invasion et une victoire importante pour les Ukrainiens. Mais quelles sont les raisons du succès de cette contre-attaque des troupes de Kiev ? Comment expliquer l’effondrement en quelques jours des lignes russes ? Est-ce un moment de bascule dans le conflit ? L'Ukraine peut-elle gagner ?
D’après le secrétaire d'État américain Antony Blinken, il est « trop tôt » pour anticiper le résultat de la contre-offensive de l'armée ukrainienne car « les Russes maintiennent des forces très significatives » dans le pays, « mais clairement nous avons des progrès significatifs de la part des Ukrainiens particulièrement dans le nord-est ». « C'est le résultat du soutien que nous avons fourni mais d'abord et avant tout c'est le résultat de l'extraordinaire courage et résilience des forces armées ukrainiennes et du peuple ukrainien » a estimé l'émissaire de Joe Biden qui la semaine dernière à Kiev a annoncé une nouvelle aide supplémentaire sous forme de livraisons d'armements, de munitions et de systèmes d'artillerie.
Dans son bulletin quotidien, le ministère britannique de la Défense a lui affirmé ce mardi que les forces russes destinées à mener des contre-offensives en cas de guerre avec l'Otan « sont sévèrement dégradées ». « La 1re armée blindée de la garde (...), qui a subi de lourdes pertes dans la phase initiale de la guerre, n'a pas pu être entièrement reconstituée avant la contre-offensive ukrainienne à Kharkiv », est-il indiqué. « Il faudra probablement des années à la Russie pour reconstruire cette capacité ».
De son côté l’état-major russe a reconnu l’abandon de ces positions, mais l’a présenté comme un regroupement de ses forces et a affirmé bombarder les zones récupérées par les soldats ukrainiens. Mais en Russie, des voix s'élèvent contre la stratégie du Kremlin. Certains députés municipaux russes ont même exigé la démission de Vladimir Poutine qu’ils accusent de « trahison » et d’avoir replongé la Russie dans la guerre froide.
Impensable il y a encore quelques mois, la guerre en Ukraine a poussé la Finlande et la Suède à réexaminer leur relative « neutralité » et à envisager d’adhérer à l’Otan. Parallèlement, l’Union européenne a accordé à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'UE et continue de fournir un soutien à Kiev, sur les plans militaire, financier, humanitaire et politique. Quand en Géorgie, exclue du processus d'élargissement de l'Union, dizaines de milliers de militants pro-européens ont manifesté début juillet pour demander la démission du gouvernement.
LES INVITÉ.ES :
- François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche
- Pierre HAROCHE - Chercheur en sécurité européenne, Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire
- Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en politique étrangère et de défense, International Institute for Strategic Studies
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan...
| Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslairf5/
| Twitter : https://twitter.com/CdanslairF5
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Production : France Télévisions/Maximal Productions
C’est le plus lourd revers pour les Russes depuis le début de l’invasion et une victoire importante pour les Ukrainiens. Mais quelles sont les raisons du succès de cette contre-attaque des troupes de Kiev ? Comment expliquer l’effondrement en quelques jours des lignes russes ? Est-ce un moment de bascule dans le conflit ? L'Ukraine peut-elle gagner ?
D’après le secrétaire d'État américain Antony Blinken, il est « trop tôt » pour anticiper le résultat de la contre-offensive de l'armée ukrainienne car « les Russes maintiennent des forces très significatives » dans le pays, « mais clairement nous avons des progrès significatifs de la part des Ukrainiens particulièrement dans le nord-est ». « C'est le résultat du soutien que nous avons fourni mais d'abord et avant tout c'est le résultat de l'extraordinaire courage et résilience des forces armées ukrainiennes et du peuple ukrainien » a estimé l'émissaire de Joe Biden qui la semaine dernière à Kiev a annoncé une nouvelle aide supplémentaire sous forme de livraisons d'armements, de munitions et de systèmes d'artillerie.
Dans son bulletin quotidien, le ministère britannique de la Défense a lui affirmé ce mardi que les forces russes destinées à mener des contre-offensives en cas de guerre avec l'Otan « sont sévèrement dégradées ». « La 1re armée blindée de la garde (...), qui a subi de lourdes pertes dans la phase initiale de la guerre, n'a pas pu être entièrement reconstituée avant la contre-offensive ukrainienne à Kharkiv », est-il indiqué. « Il faudra probablement des années à la Russie pour reconstruire cette capacité ».
De son côté l’état-major russe a reconnu l’abandon de ces positions, mais l’a présenté comme un regroupement de ses forces et a affirmé bombarder les zones récupérées par les soldats ukrainiens. Mais en Russie, des voix s'élèvent contre la stratégie du Kremlin. Certains députés municipaux russes ont même exigé la démission de Vladimir Poutine qu’ils accusent de « trahison » et d’avoir replongé la Russie dans la guerre froide.
Impensable il y a encore quelques mois, la guerre en Ukraine a poussé la Finlande et la Suède à réexaminer leur relative « neutralité » et à envisager d’adhérer à l’Otan. Parallèlement, l’Union européenne a accordé à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'UE et continue de fournir un soutien à Kiev, sur les plans militaire, financier, humanitaire et politique. Quand en Géorgie, exclue du processus d'élargissement de l'Union, dizaines de milliers de militants pro-européens ont manifesté début juillet pour demander la démission du gouvernement.
LES INVITÉ.ES :
- François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche
- Pierre HAROCHE - Chercheur en sécurité européenne, Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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