LES JEUDIS DU SUN SKA : PRINCESS ERIKA + ELIASSE

Le Sun Ska Festival présente les Jeudis du Sun Ska !

Princess Erika (France/Cameroun - concert - reggae)
Discussion : Le Sun Ska et la coopération internationale - Direction l'Océan Indien avec intervention et concert d'Eliasse (Comores - concert - blues rock)

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PRINCESS ERIKA (REGGAE)

C’est le retour de la princesse du reggae : Princess Erika !

Véritable touche-à-tout, Princess Erika produit, écrit, compose, chante et joue la comédie. Personnage éminemment populaire, très présente au théâtre, à la radio et à la télévision (Camping Paradis, Access…), celle qui a popularisé le reggae en France dès 1988 avec ses tubes « Trop de Bla Bla », « Faut que j’Travaille » ou encore « Calomnie » revient aujourd’hui sur le devant de la scène musicale avec une formule live épurée et intime, en trio acoustique exclusivement féminin. Accompagnée d’Odette Seppo au cajon et Clara Noll à la basse, ses prestations brutes et authentiques mêlent nouvelles compositions et anciens morceaux phares. Ce comeback musical, marqué par la sortie d’un nouveau single « Délivrée » en mai 2018, annonce l’arrivée prochaine d’un nouvel album, prévu pour 2020, précédée d’une série de concerts en Zéniths qui s'est déroulée d’octobre à décembre 2019 dans le cadre de la Tournée « Génération 90 ».


ELIASSE (BLUES ROCK)

L’insularité donne toujours naissance à des identités culturelles fortes. Les Comores en témoignent et tressent dans cet archipel de l’Océan Indien sur la route des épices marqué par l’esclavage, des langues, des cultures, des rites et des musiques. Les influences arabes, perses, africaines, françaises, indonésiennes, ayant façonné la société de ces quatre îles du canal du Mozambique suscitent un véritable « conservatoire du métissage ». Pour autant il faut être au pouls du monde, ce qui n’est pas facile, et dans la Babel de la Sono mondiale inventer son propre récit. C’est le chemin qu’emprunte Eliasse au fil de ses expériences. De son premier groupe folk à celui du chanteur Maalesh, de ses compagnonnages ou collaborations (comme percussionniste ou choriste) avec Baco, Mikidache, M’Toro Chamou, Nawal, jusqu’à son envol solo et un premier album, « Marahaba », en 2008.

Dans son dernier album Amani Way, il aborde sous différents angles la situation compliquée de l’archipel, ses maux endémiques et ses drames comme les noyades des candidats aux kwassas, ces embarcations de fortune qu’empruntent les « clandestins ». Et ce faisant son « TwaraBlues » s’élève contre la fatalité de responsables stipendiés, souhaitant que chacun balaye devant sa porte et espérant un avenir collectif meilleur.