Les événements à #Alep #Syrie

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Les événements à #Alep

Depuis quelques temps, nous assistons à un nouveau remodelage du Moyen-Orient qui concerne les états arabes, la Syrie, l’Irak, la Turquie, l’Iran, le Liban, Israël, bref, toute la zone est impliquée dans ce processus qui aura un impact certain sur le destin de tous ces états.
Les grandes puissances, telles que les USA, l’Angleterre, la France, la Russie, mais aussi - même si en retrait - relativement, la Chine, sont en diplomatie intenses avec les pays de la région, au vu de ces nouvelles transformations géopolitiques, dans une perspective de compétition, bien entendu, et surtout, en préparation de l’arrivée du nouveau président américain le 20 janvier prochain.
À partir du 7 octobre 2023, nous savions que la Syrie serait à nouveau au centre d’un théâtre de guerre, tout comme la phase post-révolutions des « printemps arabes », il était évident que le statu-quo serait brisé. D’autant plus que sur le plan international, la Syrie était présentée comme « un problème » mis en suspend, mis de côté; - sous entendu - pour être traité plus tard. Par conséquent, un « bis repetita » syrien était inévitable. Par conséquent, tous les acteurs politiques se préparaient à un retour de plan de déstabilisation de la Syrie; la Turquie en premier plan, toujours prête à réaliser les directives de Washington pour renverser Assad depuis la guerre civile. Washington s’étant partiellement retiré du Nord de la Syrie, la Turquie s’est retrouvée nez-à-nez dans un marécage et n’a pas coupé ses liens avec les groupes impliqués aujourd’hui dans les événements récents.
Avec ou sans Assad, c’est une nouvelle Syrie qui est en devenir, et nous savons déjà que les contours de ce nouveau projet se dessineront/décideront entre Trump et Poutine. Ainsi, la Turquie met tout en oeuvre pour affaiblir l’influence Kurde sur cet échiquier, ce qui a pour but de rendre les Kurdes beaucoup plus dépendants de Damas, ici, il est bien de rappeler que si Assad a toujours refusé de rencontrer Erdogan qui le sollicite, c’est parce que les demandes de Damas de quitter le territoire du Nord de la Syrie sont toujours restées sans réponse de la part d’Ankara. La Syrie souhaite réintégrer le monde arabe et normaliser ses relations avec les pays du Golf, ce qui dérange profondément la Turquie qui souhaite garder son leadership dans la région et saisi l’occasion de déstabiliser la Syrie, précisément, au moment de la signature du cessez-le-feu au Liban, nous pouvons dire qu’Ankara n’a pas perdu une seule minute.
À partir de là, entre en action le Hayat Tahrir al-Cham (Organisation de libération du Levant ; Hay'at Tahrir al-Sham ou HTS), groupe islamiste de la guerre civile syrienne, dirigé par Abou Mohammed al-Joulani, fondé en 2017 par la fusion du Front Fatah al-Cham — ex-Front al-Nosra — et de plusieurs autres groupes terroristes syriens. Rival de l'Armée nationale syrienne soutenue par la Turquie, Hayat Tahrir al-Cham devient en 2019 la faction rebelle dominante dans le gouvernorat d'Idleb. Il forme également une administration civile : le Gouvernement de salut syrien, ce qui lui vaut le soutien de la Turquie.
En réunissant ces éléments, dans l’immédiat, ce que j’en déduis, c’est que le but de ces opérations est de transformer la situation à l’avantage de la Turquie avant que Trump arrive au pouvoir et que se dessine sa nouvelle stratégie politique au Moyen-Orient. Je pense ainsi parce que la Turquie met une pression diplomatique disproportionnée pour pousser les Kurdes de Syrie à intégralement intégrer le pouvoir de Damas (en pensant les diluer de la sorte), tandis qu’ils souhaitent une plus grande autonomie pour les djihadistes.
Dans cette perspective, empêcher la création d’un corridor qui permettrait aux Kurdes d’accéder à la Méditerranée devient la première nécessité, raison pour laquelle la Turquie a occupé l’Ouest de l’Euphrate. C’est-à-dire qu’ils constatent qu’Israël s’introduit en Syrie par le sud et par conséquent, font tout pour pousser les kurdes de l’autre côté de l’Euphrate, vers l’Irak. Ce sont ces plans qui ont mené des centaines de milliers de kurdes à quitter leurs terres pour aller ver l’est. Rien qu’à Alep et ses environs, on dit qu’il y a 500’000 kurdes. D’ailleurs le Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), vient de faire un appel dans ce sens, où il donne un ultimatum aux Kurdes pour quitter les lieux en leur proposant un couloir.
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Evenements
Mots-clés
Alep, Syrie, HTS

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