Nous entamons l'étude du quatrième conte de rabbi Na'hman. Ce dernier s'intitule ''le roi qui décreta la conversion.''
Dans ce conte, Rabbenou rapporte l'histoire d'un roi imposant la conversion aux habitants de son royaume, sous peine d'expulsion. Certains juifs, soucieux quant à leur richesse, se convertissent. À l'inverse, d'autres, appelés '' marranes '', sont soucieux de conserver leur foi et refusent de se convertir, quitte à perdre leurs richesses.
Cette étape du conte fait allusion à notre façon d'appréhender les conventions et autres normes sociales.
Sommes-nous fidèles à nos croyances, même lorsqu'elles ne correspondent pas aux attentes de la société ? Agissons-nous alors en corrélation avec notre véritable identité, c'est-à-dire à nos façons de penser et de vivre, ou nous travestissons-nous afin de répondre aux besoins de nos pairs ou, du moins, obtenir leur approbation et considération ? Sommes-nous des marranes ?
Concrètement, comment comprendre ce conte en 2020 ? Quels enseignements en tirer ?
Prenons un exemple simple de la vie courante. Comment choisissons-nous de nous vêtir ? Choisissons-nous de nous habiller en fonction de la mode ? Si oui, le faisons-nous parce que nous sommes réellement convaincus que ces vêtements sont beaux ou uniquement parce qu'ils remplissent par les critères de beauté édictés par les créateurs et que nous serons ainsi approuvés par l'entourage ?
Par conséquent, l'assimilation n'est pas cantonnée à la religion. L'assimilation, c'est aussi la standardisation des individus, la volonté de gommer leur spécificité et leur originalité. Elle menace notre intériorité, notre existence, notre moi profond.
Affranchissez-vous du moule imposé par la société. Ne vous cachez pas. Osez être vous-mêmes !
Extrait du cours du rav Avraham Ifrah du 20.12.20.
#breslev #contes #conscience
Dans ce conte, Rabbenou rapporte l'histoire d'un roi imposant la conversion aux habitants de son royaume, sous peine d'expulsion. Certains juifs, soucieux quant à leur richesse, se convertissent. À l'inverse, d'autres, appelés '' marranes '', sont soucieux de conserver leur foi et refusent de se convertir, quitte à perdre leurs richesses.
Cette étape du conte fait allusion à notre façon d'appréhender les conventions et autres normes sociales.
Sommes-nous fidèles à nos croyances, même lorsqu'elles ne correspondent pas aux attentes de la société ? Agissons-nous alors en corrélation avec notre véritable identité, c'est-à-dire à nos façons de penser et de vivre, ou nous travestissons-nous afin de répondre aux besoins de nos pairs ou, du moins, obtenir leur approbation et considération ? Sommes-nous des marranes ?
Concrètement, comment comprendre ce conte en 2020 ? Quels enseignements en tirer ?
Prenons un exemple simple de la vie courante. Comment choisissons-nous de nous vêtir ? Choisissons-nous de nous habiller en fonction de la mode ? Si oui, le faisons-nous parce que nous sommes réellement convaincus que ces vêtements sont beaux ou uniquement parce qu'ils remplissent par les critères de beauté édictés par les créateurs et que nous serons ainsi approuvés par l'entourage ?
Par conséquent, l'assimilation n'est pas cantonnée à la religion. L'assimilation, c'est aussi la standardisation des individus, la volonté de gommer leur spécificité et leur originalité. Elle menace notre intériorité, notre existence, notre moi profond.
Affranchissez-vous du moule imposé par la société. Ne vous cachez pas. Osez être vous-mêmes !
Extrait du cours du rav Avraham Ifrah du 20.12.20.
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