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Aujourd’hui on parle du Penseur de Rodin … Mais à quoi il pense exactement ?
DANTE
La sculpture du penseur (1882) représente, Dante, l’auteur de la Divine Comédie (XIVe siècle). L’idée était de faire un groupe de sculptures pour former “la porte de l’Enfer”. Dante pensait à : comment nous allons en enfer, ou, comment nous en sortons.
Dans la Divine Comédie il y a beaucoup de références culturelles, des références à toute la culture de l’époque.
Aujourd’hui on ne comprend pas la moitié de ces références, mais l’idée de l’Enfer que nous avons, a précisément pour origine l'œuvre de Dante, appuyée ensuite par différents peintres.
Le diable rouge avec des cornes, les flammes éternelles, les tortures. En réalité, dans la divine comédie, il y a une zone de l’enfer qui est comme ça, mais il y en une autre, par exemple, où les condamnés sont plongés dans l’eau gelée jusqu’aux yeux, attendant l’attaque du monstre. Mais l’image qui a perduré est celle des flammes.
PÉCHÉS ET BESOINS
Mais pour quelles raisons allons-nous en enfer ? Pour nos péchés.
Aujourd’hui je voulais comparer les péchés, et les besoins humains, pour voir si l’on peut trouver un sens à tout cela.
Que ce soit clair entre nous : les péchés de chacun ne m’intéresse pas le moins du monde, est que celui qui est exempt de p.****........
La pyramide de Maslow explique les besoins humains et les classifie en catégories.
Il y a des besoins primaires, comme se nourrir. Quand ceux-ci sont remplis, on commence à nous préoccuper pour d’autres niveaux de besoins, comme le respect.
Au niveau le plus basique on a les besoins physiologiques comme l’alimentation, le sexe, et le repos, que l’on peut associer à leurs excès :
la gourmandise, la luxure, la paresse.
La colère moi je la positionnerais comme inter-niveau. Elle surgit quand on ne peut pas assurer ces besoins. Ce qui apparaît, c’est la frustration.
Au niveau de la sécurité, on a le fait d’avoir des ressources, qui, poussé à l’extrême se convertirait en avarice.
Dans les niveaux supérieurs on a le sentiment d’appartenance et de reconnaissance. Quand il y a reconnaissance on peut arriver à l’orgueil. Quand c’est la reconnaissance de son voisin peut apparaître l’envie.
Mais comment passons-nous de remplir un besoin à un excès ?
Si j’ai besoin de manger, je mange.
Si j’ai peur de ne pas pouvoir manger, je sens ce manque, ce vide.
Il apparaît une angoisse, une anxiété… Alors je mange trop.
La gourmandise apparaît.
Et les besoins et excès des différentes catégories et des différents niveaux sont liés. Par exemple, si j’ai un vide affectif, je peux le combler par un excès d’alimentation / de gourmandise,
… ou de confiance / orgueil ?
Ces excès sont-ils ce qu’on appelle péchés ? Je ne veux pas faire une lecture religieuse de tout cela, mais par contre je voudrais comprendre mes propres manques, et excès, pour avoir une vie saine et équilibrée. Chacun fera avec ses manques et ses excès ce qu’il voudra…
TRANSCENDER
Et c’est ça, selon Maslow, le chemin vers l’autoréalisation…
Dans la société où l’on vit, Europe du XXIe siècle, il semble que les besoins primaires sont, plus ou moins remplis, d’une certaine façon. On essaie de remplir des besoins d’un niveau supérieur.
Je vous raconte tout cela depuis une chaîne YouTube.
?? ::)))) :
J’ai mes réseaux sociaux où je mets mes photos de vacances ou de mes abdominaux. Les données d’utilisateurs d’Instagram ou de Tik Tok ne cessent d’augmenter. Le besoin de “reconnaissance” est peut-être plus fort que jamais dans un société déjà mondialisée. Il y a aussi un besoin de transcender notre temps, d’être immortels d’une certaine manière.
Avant on disait que pour avoir une vie accomplie il fallait planter un arbre, avoir un enfant, écrire un livre. Les trois actions pour perdurer au-delà de la mort.
Mais il n’y a plus de place pour les arbres,
on a toujours moins d’enfants,
et notre attention ne dure pas ce que dure un livre.
C’est pour ça qu’on est là, à chercher notre minute de reconnaissance sur internet.
Vas-y doucement, tu sais où tu finis…
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Aujourd’hui on parle du Penseur de Rodin … Mais à quoi il pense exactement ?
DANTE
La sculpture du penseur (1882) représente, Dante, l’auteur de la Divine Comédie (XIVe siècle). L’idée était de faire un groupe de sculptures pour former “la porte de l’Enfer”. Dante pensait à : comment nous allons en enfer, ou, comment nous en sortons.
Dans la Divine Comédie il y a beaucoup de références culturelles, des références à toute la culture de l’époque.
Aujourd’hui on ne comprend pas la moitié de ces références, mais l’idée de l’Enfer que nous avons, a précisément pour origine l'œuvre de Dante, appuyée ensuite par différents peintres.
Le diable rouge avec des cornes, les flammes éternelles, les tortures. En réalité, dans la divine comédie, il y a une zone de l’enfer qui est comme ça, mais il y en une autre, par exemple, où les condamnés sont plongés dans l’eau gelée jusqu’aux yeux, attendant l’attaque du monstre. Mais l’image qui a perduré est celle des flammes.
PÉCHÉS ET BESOINS
Mais pour quelles raisons allons-nous en enfer ? Pour nos péchés.
Aujourd’hui je voulais comparer les péchés, et les besoins humains, pour voir si l’on peut trouver un sens à tout cela.
Que ce soit clair entre nous : les péchés de chacun ne m’intéresse pas le moins du monde, est que celui qui est exempt de p.****........
La pyramide de Maslow explique les besoins humains et les classifie en catégories.
Il y a des besoins primaires, comme se nourrir. Quand ceux-ci sont remplis, on commence à nous préoccuper pour d’autres niveaux de besoins, comme le respect.
Au niveau le plus basique on a les besoins physiologiques comme l’alimentation, le sexe, et le repos, que l’on peut associer à leurs excès :
la gourmandise, la luxure, la paresse.
La colère moi je la positionnerais comme inter-niveau. Elle surgit quand on ne peut pas assurer ces besoins. Ce qui apparaît, c’est la frustration.
Au niveau de la sécurité, on a le fait d’avoir des ressources, qui, poussé à l’extrême se convertirait en avarice.
Dans les niveaux supérieurs on a le sentiment d’appartenance et de reconnaissance. Quand il y a reconnaissance on peut arriver à l’orgueil. Quand c’est la reconnaissance de son voisin peut apparaître l’envie.
Mais comment passons-nous de remplir un besoin à un excès ?
Si j’ai besoin de manger, je mange.
Si j’ai peur de ne pas pouvoir manger, je sens ce manque, ce vide.
Il apparaît une angoisse, une anxiété… Alors je mange trop.
La gourmandise apparaît.
Et les besoins et excès des différentes catégories et des différents niveaux sont liés. Par exemple, si j’ai un vide affectif, je peux le combler par un excès d’alimentation / de gourmandise,
… ou de confiance / orgueil ?
Ces excès sont-ils ce qu’on appelle péchés ? Je ne veux pas faire une lecture religieuse de tout cela, mais par contre je voudrais comprendre mes propres manques, et excès, pour avoir une vie saine et équilibrée. Chacun fera avec ses manques et ses excès ce qu’il voudra…
TRANSCENDER
Et c’est ça, selon Maslow, le chemin vers l’autoréalisation…
Dans la société où l’on vit, Europe du XXIe siècle, il semble que les besoins primaires sont, plus ou moins remplis, d’une certaine façon. On essaie de remplir des besoins d’un niveau supérieur.
Je vous raconte tout cela depuis une chaîne YouTube.
?? ::)))) :
J’ai mes réseaux sociaux où je mets mes photos de vacances ou de mes abdominaux. Les données d’utilisateurs d’Instagram ou de Tik Tok ne cessent d’augmenter. Le besoin de “reconnaissance” est peut-être plus fort que jamais dans un société déjà mondialisée. Il y a aussi un besoin de transcender notre temps, d’être immortels d’une certaine manière.
Avant on disait que pour avoir une vie accomplie il fallait planter un arbre, avoir un enfant, écrire un livre. Les trois actions pour perdurer au-delà de la mort.
Mais il n’y a plus de place pour les arbres,
on a toujours moins d’enfants,
et notre attention ne dure pas ce que dure un livre.
C’est pour ça qu’on est là, à chercher notre minute de reconnaissance sur internet.
Vas-y doucement, tu sais où tu finis…
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