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Dossier souvenirs | ORTF | 28/12/1970
Première partie d'un entretien avec le peintre Eugène Paul, dit "Gen" PAUL, natif et habitant de Montmartre, rue Lepic. Dans ce volet, il brosse le vivant tableau d'une existence espiègle de poulbot montmartrois jusqu'à la guerre de 1914, d'où il revint mutilé d'une jambe. Les propos du peintre, filmé chez lui ou déambulant sur les rues pavées, alternent avec des extraits de films ou d'un documents d'archives filmiques et photographiques.
Né prématuré à 7 mois en 1895 d'une union fugace après un bal, il joue dans les terrains vagues, croise La Goulue vendant des caramels, le peintre Toulouse-Lautrec, voit passer les ""rapins"", ces oisifs sans patrons, et assiste aux spectacles du cirque Médrano. Parfois il gagne un peu d'argent en promenant les touristes. Rencontrant des dames âgées, ils échangent des souvenirs d'avant 1914 sur ""la môme Demet qui tapinait au Barbès"" et qui connu une fin tragique. La rue Lepic est un peu la colonne vertébrale du quartier, feu son grand-père, charpentier de marine venu à Paris de Saint-Malo pour construire le sacré-coeur, laissé infirme après un accident de travail, s'est pendu au numéro 110. Puis la guerre de 1914 déclarée, après avoir crié la mort de Jean Jaurès place Clichy, il s'engage sous la pression sociale au 111ème de ligne à Antibes et pour la première fois de sa vie, découvre la mer. Revenu unijambiste du conflit, il devient alors artiste peintre grâce à sa pension.
Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel
http://www.ina.fr
#INA #Paris #Pigeons
Dossier souvenirs | ORTF | 28/12/1970
Première partie d'un entretien avec le peintre Eugène Paul, dit "Gen" PAUL, natif et habitant de Montmartre, rue Lepic. Dans ce volet, il brosse le vivant tableau d'une existence espiègle de poulbot montmartrois jusqu'à la guerre de 1914, d'où il revint mutilé d'une jambe. Les propos du peintre, filmé chez lui ou déambulant sur les rues pavées, alternent avec des extraits de films ou d'un documents d'archives filmiques et photographiques.
Né prématuré à 7 mois en 1895 d'une union fugace après un bal, il joue dans les terrains vagues, croise La Goulue vendant des caramels, le peintre Toulouse-Lautrec, voit passer les ""rapins"", ces oisifs sans patrons, et assiste aux spectacles du cirque Médrano. Parfois il gagne un peu d'argent en promenant les touristes. Rencontrant des dames âgées, ils échangent des souvenirs d'avant 1914 sur ""la môme Demet qui tapinait au Barbès"" et qui connu une fin tragique. La rue Lepic est un peu la colonne vertébrale du quartier, feu son grand-père, charpentier de marine venu à Paris de Saint-Malo pour construire le sacré-coeur, laissé infirme après un accident de travail, s'est pendu au numéro 110. Puis la guerre de 1914 déclarée, après avoir crié la mort de Jean Jaurès place Clichy, il s'engage sous la pression sociale au 111ème de ligne à Antibes et pour la première fois de sa vie, découvre la mer. Revenu unijambiste du conflit, il devient alors artiste peintre grâce à sa pension.
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