Le caribou volant - Sac de billes (live)

Le caribou volant présente Bohème Théorie
https://www.lecaribouvolant.com

Ninon Moreau : Violon, mandoline, clavier et chant
Yoan Giansetto : Paroles, guitare, flûte et chant
Axel Reynier : Contrebasse et basse électrique
Vincent Fauvet : Batterie et percussions

Images : Franck Berjot
Montage : Ninon Moreau
Mixage : Marc-Gilbert Lachin au studio du garage

Regard extérieur : Géraldine Llabador
Costumes : Nadège Monett

Avec le soutien de Audiens, de l'Adami et de la ville d'Arpajon
Production : La caravane créative

Ce morceau est extrait du concert présenté le 15 juin 2023 à La dame de Canton à Paris.

Bohème Théorie est un concert qui chante la bohème de Yoan et Ninon, deux enfants de Paris. Les deux voix du Caribou Volant s'harmonisent sur des airs de guitare portés par les rythmes subtiles et entraînants d’un batteur et d'un bassiste aux influences jazz, trip-hop et musique du monde.

Violon, mandoline, clavier et flûte s'invitent à la fête pour offrir un répertoire oscillant entre ballades solaires, grooves reggae et chansons jazz.

Une mise en scène épurée, tout se passe dans la musique, les regards et les mots. Un voyage musical heureux, drôle et vivant au cours duquel le caribou volant raconte sa vie de bohème et continue de questionner le monde.

“La Bohème n’a rien et vit de tout ce qu’elle a”

Honoré de Balzac, Un prince de la Bohème (1844)

paroles

Sur la pierre tombale de mon enfance
Il n’y a aucune inscription
Les souvenirs sont l’évidence
Qui peuplent mes constellations.
Mon enfance est pt-être à Paris
Tout près d’la rue de Mouzaïa
Rue Mouffetard ou place d’Italie,
A vrai dire je n’ m’en souviens pas.
Un jour l’adulte dévore l’enfant
Souvent on ne s’en rend pas compte
On devient l’ogre adolescent
Que jamais les parents ne domptent.
Loup-garou ou bien croque-mitaine
On flirte jusqu’aux extrémités,
Rêveur on se la joue bohème
Insoumis, trash et révolté.

Oh ! mon enfance oh ! ma jeunesse
Trésor d’innocence, c’est ma plus belle richesse,
Oh ! mon enfance, ma douce amie,
J’ai joué ma chance à l’école de la vie.

Les premières nuits à découcher
Et à se déclamer poète
A peindre sur les murs du quartier
Ces grandes idées qui nous reflètent.
Y’avait d’la place pour le bonheur,
Moitié gamin, pas encore mûr.
Aucun besoin d’regarder l’heure
Nous n’étions pas sérieux c’est sûr.
On se rêvait super-héros
Bercé par la « pop » culture

Cette Amérique à fleur de peau
Qui guidait toutes nos aventures.
On regrette les histoires plus douces
Et ces récits loin du présent,
Robin des bois et Mickey Mouse
Mais où est parti Peter Pan ?

REFRAIN

J’ai aussi rêvé bien souvent
D’une enfance canadienne,
D’avoir grandi près du St-Laurent
Des longs hivers, du froid qui traîne.
J’aurais pogné un bel accent,
Pis Tabarnak des chums de même,
Le 24 juin pour la Saint-Jean
Tu capoterais ça a pas d’bon sen(s).
Avec ma tuque dans la forêt
J’aurais pu être coureur des bois,
Donner des becs dans un chalet
Avec ma gang niaiser parfois.
Les pieds dans’sloche i fait trop frette
Y’a pas pantoute de solution
Pête pas ta coche, Asti qu’tes bête !
A chaque enfance ses expressions.