La vie et la triste fin de Roger Vadim

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La vie et la triste fin de Roger Vadim

La révolution sexuelle du cinéma français aurait-elle pu avoir lieu sans Roger Vadim ? Probablement, mais cela aurait presque certainement été une affaire plus tranquille et discrète, pas l'événement sismique que son premier long métrage Et Dieu... créa la femme (1956) allait déclencher sur un monde sans méfiance.

Pour certains, Vadim personnifie tout ce qui est superficiel et exploiteur dans l'objectivation des femmes au cinéma, un homme dont la filmographie a le caractère d'un harem, richement garni d'une succulente pulchritude du genre le plus sordide et sans âme.

Pour d'autres, Vadim était un révolutionnaire, quelqu'un qui a joué un rôle crucial dans l'exorcisation des valeurs morales dépassées du cinéma et dans sa revitalisation, tout comme la télévision était sur le point d'en faire une non-pertinence culturelle. Aimez-le ou détestez-le, Roger Vadim n'était pas quelqu'un que la presse populaire pouvait facilement ignorer, d'autant plus qu'il a réussi à attirer certaines des plus belles femmes du monde dans son propre harem privé.

« Comme on pouvait s'y attendre pour une personnalité aussi flamboyante, Roger Vadim est né dans une famille très privilégiée, fils d'un diplomate russe d'origine aristocratique et d'une Française de Marseille.

Baptisé Roger Vladimir Plemiannikov, il est né à Paris le 26 janvier 1928 et a passé la majeure partie de son enfance à vivre dans le luxe sous des climats étrangers, principalement en Egypte et en Turquie. Il avait dix ans lorsque son père est décédé subitement, nécessitant un retour en France, où sa mère a trouvé du travail en gérant une auberge dans les Alpes françaises.

Le jeune Roger avait prévu de suivre les traces de son père et s'est inscrit à un cours d'études politiques à Paris. En 1947, à 19 ans, il décide qu'il préfère être comédien que diplomate, il prend alors des cours d'art dramatique auprès de Charles Dullin avant de commencer à fouler les planches du Théâtre Sarah Bernhardt.

C'est par l'intermédiaire de l'écrivain André Gide que Vadim rencontre le réalisateur Marc Allégret, qui lui offre sa première chance en tant qu'assistant réalisateur et scénariste, sur des films comme Blanche Fury (1948) et Maria Chapdelaine (1950). Allégret a également jeté le jeune Vadim dans certains de ses films, notamment Futures vedettes (1955).

En 1950, apercevant une inconnue de 15 ans en couverture du magazine Elle, Vadim persuade Allégret de lui faire passer un screen test en vue de l'utiliser dans son prochain film. Allégret a interviewé la jeune fille mais a rapidement décidé qu'elle n'avait pas d'avenir en tant qu'actrice. Vadim, cependant, était amoureux d'elle et voulait désespérément en faire sa femme.

C'était Brigitte Bardot, une charmante jeune fille destinée à devenir l'une des déesses du sexe les plus célèbres de l'histoire du cinéma. Vadim est peut-être rongé par le désir mais il lui faudra attendre deux ans avant de pouvoir épouser Bardot en 1952, année où elle fait ses débuts au cinéma dans la comédie banale de Jean Boyer Le Trou normand (1952). Bardot est apparu dans 16 autres films avant que Vadim ne lui confie le rôle qui ferait d'elle une star internationale, lançant ainsi sa propre carrière de cinéaste.

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