La vie et la triste fin de Robert Hossein

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La vie et la triste fin de Robert Hossein

Robert Hossein naît le 30 décembre 1927 à Paris 12e. Son père, André Hossein est un compositeur d'origine irano-azéri, de confession zoroastrienne, né russe en 1905 à Samarcande. Minkowski, son grand-père maternel, juif, doit sa survie à sa générosité, Sa mère, Anna Mincovschi est une comédienne native de Soroca.

La famille loge au dernier étage, rue de Vaugirard et vit très modestement. « Je suis né pauvre avec une cervelle de riche. » Robert Hossein est placé en pension par ses parents, mais se retrouve fréquemment renvoyé lorsque ses parents sont dans l'incapacité de régler la pension. Il arrête l’école après le certificat d’études primaires, regrettant par la suite de n'être qu'un « autodidacte ».

Au moment de la fin de la Seconde Guerre mondiale, il vivote dans le quartier Saint-Germain-des-Prés où il croise Jean-Paul Sartre, Jean Genet ou Boris Vian. Il cherche à se lancer dans le métier de comédien et, pour cela, suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova.

Ses débuts sont modestes, en 1948, il commence à obtenir de petits rôles au cinéma, faisant de la figuration dans le film Le Diable boiteux de Sacha Guitry. Grâce à un rôle dans la pièce Les Voyous qu’il écrit et met en scène au théâtre du Vieux-Colombier, il obtient ainsi son premier succès d'estime à seulement 19 ans.

Ses pièces à Reims sont de plus en plus spectaculaires, nécessitant toujours plus de moyens et donc de financements, au point qu'en 1976 les autorités publiques locales décident de ne plus suivre. Robert Hossein quitte alors la scène rémoise et retourne dans la capitale où il crée sa propre compagnie.

À son retour à Paris, Robert Hossein se lance dans une série de ce qu'il nomme « les grands spectacles » au Palais des Sports et au Palais des Congrès. Ce sont des superproductions spectaculaires, avec un nombre important de comédiens et de figurants, une débauche de moyens dans la pyrotechnie, la sonorisation, la projection, afin d'immerger les spectateurs au cœur du spectacle.

La première de ses superproductions est en 1975 La Prodigieuse Aventure du cuirassé Potemkine coécrit avec les historiens Alain Decaux et Georges Soria. Avec André Castelot, ceux-ci accompagneront Robert Hossein dans ses plus grandes productions: Notre-Dame de Paris, Danton et Robespierre, Les Misérables, Un homme nommé Jésus, La Liberté ou la mort, Je m’appelais Marie-Antoinette et 1940-1945: de Gaulle, celui qui a dit non. La comédie musicale Les Misérables connaît un grand succès, puis est reprise dans le West End et ensuite à Broadway.

L'apogée de la démesure de ses grands spectacles est atteinte en 2004 avec Ben-Hur : 500 figurants, 13 millions d’euros de budget et la mythique course de chars du film homonyme reconstituée au Stade de France par sept chars tirés par vingt-huit chevaux.

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