La serveuse a dit trois mots aux investisseurs, après quoi l'accord a échoué et le directeur...
Il était 7h30 du matin quand Avril, déjà en retard, courait dans les rues étroites et sinueuses de sa petite ville française. Ses cheveux bruns étaient tirés en un chignon hâtif, et les livres de chinois se balançaient précairement sous son bras. En arrivant au restaurant de Corentin Dubois, elle n'eut guère le temps de reprendre son souffle avant d'être accueillie par un déluge d'ordres. "Avril, tu es encore en retard," réprimanda Corentin avec son fort accent français, tandis qu'elle se dépêchait de revêtir son tablier. "Et n'oublie pas, 10% de tes pourboires sont pour moi." "Oui, monsieur Dubois," répondit Avril, cachant sa frustration. Elle savait que discuter ne ferait qu'empirer les choses. Le restaurant se remplit rapidement, et Avril se déplaçait de table en table, prenant les commandes avec un sourire qui dissimulait sa fatigue. Entre chaque interaction avec les clients, elle pensait à sa mère, Nathalie, et à la dernière fois qu'elle l'avait vue avant de quitter la maison. Nathalie avait développé de l'arthrite et des problèmes de peau, aggravés par le contact constant avec des produits de nettoyage. Malgré les sourires et l'optimisme qu'elle essayait de transmettre, Avril savait que la santé de sa mère déclinait.
"Tu dois obtenir ton diplôme, Avril," répétait toujours Nathalie. "Je ne veux pas que tu finisses comme moi." Ces mots résonnaient dans l'esprit d'Avril alors qu'elle servait une table de quatre personnes, qui discutaient vivement d'un sujet trivial. La jeune serveuse pouvait à peine imaginer une vie différente de cette routine épuisante entre le restaurant et l'université. Pourtant, elle s'accrochait à l'espoir qu'en devenant traductrice de chinois, elle ouvrirait de nouvelles perspectives pour elle et sa mère. À la fin de la journée, Avril rentra chez elle, épuisée mais déterminée. Elle trouva Nathalie dans la cuisine, préparant un repas simple mais rempli d'amour. "Comment était ta journée, ma chérie ?" demanda Nathalie, observant sa fille avec des yeux inquiets. "Comme d'habitude, maman," répondit Avril, forçant un sourire. "Mais ne t'en fais pas, les choses vont s'améliorer." Elles dînèrent ensemble en silence, partageant un réconfort silencieux dans la compagnie l'une de l'autre. Avril aida sa mère à se coucher, se promettant de trouver un moyen d'alléger le fardeau de Nathalie. De retour dans sa chambre, Avril ouvrit ses livres de chinois et se plongea dans ses études, la faible lumière de la lampe de chevet illuminant les pages. Elle savait que le chemin à parcourir serait difficile, mais l'image d'un avenir meilleur pour elle et sa mère lui donnait la force d'affronter un autre jour.
Il était 7h30 du matin quand Avril, déjà en retard, courait dans les rues étroites et sinueuses de sa petite ville française. Ses cheveux bruns étaient tirés en un chignon hâtif, et les livres de chinois se balançaient précairement sous son bras. En arrivant au restaurant de Corentin Dubois, elle n'eut guère le temps de reprendre son souffle avant d'être accueillie par un déluge d'ordres. "Avril, tu es encore en retard," réprimanda Corentin avec son fort accent français, tandis qu'elle se dépêchait de revêtir son tablier. "Et n'oublie pas, 10% de tes pourboires sont pour moi." "Oui, monsieur Dubois," répondit Avril, cachant sa frustration. Elle savait que discuter ne ferait qu'empirer les choses. Le restaurant se remplit rapidement, et Avril se déplaçait de table en table, prenant les commandes avec un sourire qui dissimulait sa fatigue. Entre chaque interaction avec les clients, elle pensait à sa mère, Nathalie, et à la dernière fois qu'elle l'avait vue avant de quitter la maison. Nathalie avait développé de l'arthrite et des problèmes de peau, aggravés par le contact constant avec des produits de nettoyage. Malgré les sourires et l'optimisme qu'elle essayait de transmettre, Avril savait que la santé de sa mère déclinait.
"Tu dois obtenir ton diplôme, Avril," répétait toujours Nathalie. "Je ne veux pas que tu finisses comme moi." Ces mots résonnaient dans l'esprit d'Avril alors qu'elle servait une table de quatre personnes, qui discutaient vivement d'un sujet trivial. La jeune serveuse pouvait à peine imaginer une vie différente de cette routine épuisante entre le restaurant et l'université. Pourtant, elle s'accrochait à l'espoir qu'en devenant traductrice de chinois, elle ouvrirait de nouvelles perspectives pour elle et sa mère. À la fin de la journée, Avril rentra chez elle, épuisée mais déterminée. Elle trouva Nathalie dans la cuisine, préparant un repas simple mais rempli d'amour. "Comment était ta journée, ma chérie ?" demanda Nathalie, observant sa fille avec des yeux inquiets. "Comme d'habitude, maman," répondit Avril, forçant un sourire. "Mais ne t'en fais pas, les choses vont s'améliorer." Elles dînèrent ensemble en silence, partageant un réconfort silencieux dans la compagnie l'une de l'autre. Avril aida sa mère à se coucher, se promettant de trouver un moyen d'alléger le fardeau de Nathalie. De retour dans sa chambre, Avril ouvrit ses livres de chinois et se plongea dans ses études, la faible lumière de la lampe de chevet illuminant les pages. Elle savait que le chemin à parcourir serait difficile, mais l'image d'un avenir meilleur pour elle et sa mère lui donnait la force d'affronter un autre jour.
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