Conférence de Michel Poivert, professeur, université Paris I Panthéon-Sorbonne et historien d’art.
Comment expliquer le regain d’intérêt depuis quelques années pour la photographie « anténumérique » ? Après la révolution de l’image numérique les procédés historiques semblaient être relégués à leur valeur patrimoniale. Pourtant, les artistes contemporains ne cessent de recourir au répertoire des procédés des 19e et 20e siècle. Peut-on parler d’une renaissance de la photographie ? Ou ne s’agit-il que d’un « revival » et d’une mode pour le « vintage » ? Il s’agit donc d’interroger notre rapport à la technique et à l’esthétique photographique, au goût pour un ralentissement du temps et la matérialité des images, symptômes d’une sensibilité collective en mutation.
Michel Poivert est historien d’art, professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne où il a fondé la chaire d’histoire de la photographie. Il est depuis 2018 président de l’association de préfiguration du Collège international de photographie du Grand Paris. Il a récemment publié La photographie contemporaine (Flammarion, 2018), Les Peintres photographes (ed. Mazenod, 2017), Gilles Caron, 1968 (Flammarion, 2018) et 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019).
Dans le cadre du cycle de conférences Inventions esthétiques de la photographie au XXe siècle, en partenariat avec le master littératures et culture de l’image de l’université de Poitiers.
Comment expliquer le regain d’intérêt depuis quelques années pour la photographie « anténumérique » ? Après la révolution de l’image numérique les procédés historiques semblaient être relégués à leur valeur patrimoniale. Pourtant, les artistes contemporains ne cessent de recourir au répertoire des procédés des 19e et 20e siècle. Peut-on parler d’une renaissance de la photographie ? Ou ne s’agit-il que d’un « revival » et d’une mode pour le « vintage » ? Il s’agit donc d’interroger notre rapport à la technique et à l’esthétique photographique, au goût pour un ralentissement du temps et la matérialité des images, symptômes d’une sensibilité collective en mutation.
Michel Poivert est historien d’art, professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne où il a fondé la chaire d’histoire de la photographie. Il est depuis 2018 président de l’association de préfiguration du Collège international de photographie du Grand Paris. Il a récemment publié La photographie contemporaine (Flammarion, 2018), Les Peintres photographes (ed. Mazenod, 2017), Gilles Caron, 1968 (Flammarion, 2018) et 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019).
Dans le cadre du cycle de conférences Inventions esthétiques de la photographie au XXe siècle, en partenariat avec le master littératures et culture de l’image de l’université de Poitiers.
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