LA BALLADE DES CIMETIÈRES - NICO CHANTE BRASSENS

Votre vidéo commence dans 10
Passer (5)
Formation gratuite en FR pour les membres inscrits sur les sites de vidéos

Merci ! Partagez avec vos amis !

Vous avez aimé cette vidéo, merci de votre vote !

Ajoutées by
13 Vues
LA BALLADE DES CIMETIÈRES - NICO CHANTE BRASSENS

J'ai des tombeaux en abondance,
Des sépultures à discrétion,
Dans tout cimetière' d' quelque importance
J'ai ma petite concession.
De l'humble terre au mausolée,
Avec toujours quelqu'un dedans,
J'ai des p'tites bosses plein les allées,
Et je suis triste, cependant...
Car j' n'en ai pas, et ça m'agace,
Et ça défrise mon blason,
Au cimetière' du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)
J'en possède au Père-Lachaise,
A Bagneux, à Thiais, à Pantin,
Et jusque, ne vous en déplaise,
Au fond du cimetière' marin,

A la vil' comme' à la campagne,
Partout où l'on peut faire un trou,
J'ai même' des tombeaux en Espagne
Qu'on me jalouse peu ou prou...
Mais j' n'en ai pas la moindre trace,
Le plus humble petit soupçon,
Au cimetière' du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)
Le jour des morts, je cours, je vole,
Je vais, infatigablement,
De nécropole en nécropole,
De pierre' tombale en monument.
On m'entrevoit sous un' couronne
D'immortelles à Champerret,
Un peu plus tard, c'est à Charonne
Qu'on m'aperçoit sous un cyprès...
Mais, seul, un fourbe aura l'audace
De dire' "J' l'ai vu à l'horizon

Du cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de sa maison". (bis)
Devant l' château de ma grand-tante
La marquise de Carabas,
Ma saint' famille languit d'attente :
Mourra-t-elle mourra-t-elle pas ?
L'un veut son or, l'autre ses meubles,
Qui ses bijoux, qui ses bibelots,
Qui ses forêts, qui ses immeubles,
Qui ses tapis, qui ses tableaux...
Moi je n'implore qu'une grâce,
C'est qu'elle passe la morte-saison
Au cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison. (bis)
Ainsi chantait, la mort dans l'âme,
Un jeune homme de bonne tenue,
En train de ranimer la flamme
Du soldat qui lui était connu,

Or, il advint qu' le ciel eut marre de
L'entendre parler d' ses caveaux.
Et Dieu fit signe à la camarde
De l'expédier rue Froidevaux...
Mais les croque-morts, qui’ étaient de Chartres
Funeste erreur de livraison,
Menèrent sa dépouille à Montmartre,
De l'autre côté de sa maison. (bis)

GEORGES BRASSENS 1960

Guitare, Chant / Nicolas Poullet
Guitare / Youric Delacuvellerie
Basse / Olivier Choppe

Enregistré à la kaz en 2010.

LIEN VIDÉO
https://youtu.be/Ir-nr2oGmcY
LIEN PLAYLIST
https://www.youtube.com/playlist?list=PLGELXncU-5Qe4JrqahgzIHqpzIdTt3ICe
LIEN ANALYSE DU TEXTE
http://www.analysebrassens.com/?page=texte&id=61&masquerAnalyses=0
Catégories
Cours de Chant

Ajouter un commentaire

Commentaires

Soyez le premier à commenter cette vidéo.