Jules Adler, peindre sous la troisième République

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Peintre franc-comtois, Jules Adler (1865-1952) fait carrière à Paris dans la mouvance des artistes naturalistes. Ces peintres, influencés par les romans de Zola, inventent autour de 1870 une peinture de la vie sociale, fortement préoccupée par le monde ouvrier, le travail, la ruralité.
Pendant la première moitié de sa carrière – de 1892 à 1908 – Adler est le peintre du peuple, un peintre préoccupé par l’actualité des luttes sociales. Il s’intéresse surtout au petit peuple parisien, sa peinture participant pleinement de l’engouement pour le naturalisme du régime républicain installé depuis 1870. Ces années sont celles du développement d’un langage singulier, celles des toiles comme Les Las, La Soupe des pauvres où l’artiste affirme une palette sombre pour peindre la misère sociale. Plus rarement à cette époque, Adler peint des sujets plus légers, fêtes populaires ou petits métiers des rues, pour lesquels sa palette s’éclaircit et se colore. .
Au tournant de 1908-1910, le peintre des luttes urbaines et sociales laisse peu à peu la place au peintre humaniste qui désormais représente « les humbles » au lieu de la misère, et retrouve les campagnes, basculement qui s’affirme après le traumatisme de la Grande Guerre
Sans ignorer cette rupture, l’exposition – qui rassemble la majorité des œuvres conservées en collections publiques ainsi que plusieurs appartenant à des collections privées – s’organise selon un parcours thématique en neuf sections, qui rend compte de la diversité et de la richesse de l’œuvre d’Adler, prise entre modernité et académisme.
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Peintures

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