9 h : Introduction et ouverture de la journée
- Gwen LE GOFF, directrice adjointe Orspere-Samdarra
- Alain REGNIER, Préfet, Délégué interministériel à l’accueil et à l’intégration des réfugiés
Table ronde n°1 : Favoriser l’émergence de la parole chez les personnes en situation de migration (9 h 30 – 11 h 10)
- « Restitution de l’ouvrage “Paroles, expériences et migration” », Fidèle MABANZA, poète formée à la philosophie, Roula YAZIJI, médiatrice-interprète et Paul OWA GOKE, porteur d’un projet de garage associatif
- « Le podcast Migraphone : reprendre la parole sur les migrations et créer du savoir concerné », Ekat, conceptrice et animatrice de Migraphone, podcast sur les migrations réalisé par les personnes migrantes
- « Prendre part à l’Académie pour la participation des personnes réfugiées », Farah YOUSSEF, Lauréate 2021 et chercheuse associée auprès de l’Initiative de Réforme Arabe (ARI)
- « S’exprimer pour agir », Élodie GILLIOT, psychologue chercheuse, Orspere-Samdarra
Pause (11 h 10 – 11 h 30)
Table ronde n°2 : Développer le soutien psychosocial (11 h 30 – 13 h 10)
- « L’atelier couture ou retisser du lien », Victoria LOTZ, psychologue clinicienne, Centre Régional du Psychotraumatisme Paris Nord (CRPPN)
- « L’espace : des modalités de médiation psychosociale en présentiel et en virtuel », Nagham BAJJOUR et Aman MOHAMAD-SAID, médiateurs psychosociaux à L’espace, Orspere-Samdarra
- « La fontaine de la coexistence : l’enjeu de la participation à des activités culturelles », Najeh KEBAIER, militante au sein de collectifs sans-papiers, médiatrice-interprète
- « Raconter pour se raconter: d’un atelier théâtre à la scène », Safiatou DIALLO, comédienne de la compagnie Waninga, étudiante en master de droit social et Fiammetta NINCHERI, psychologue et coordinatrice de la compagnie Waninga
Reprise à 14 h 30 sur lien lien d'après-midi
Argumentaire
Aujourd’hui, l’importance de développer le pouvoir d’agir des personnes concernées et des professionnels est aussi bien soulignée dans les domaines sociaux que sanitaires. Toutefois il semblerait que ce concept et les pratiques qui en découlent soient moins thématisés dans le champ de la demande d’asile et plus globalement de la migration.
C’est pourquoi l’Observatoire avait organisé le séminaire « Paroles, expériences et migration » à partir duquel un collectif de personnes concernées a pu porter une réflexion sur les difficultés rencontrées et les ressources mobilisées lors du parcours de demande d’asile. Ces échanges ont donné lieu à la publication de l’ouvrage « Le parcours du combattant. Expériences plurielles de la demande d’asile en France » (édité par Les Presses de Rhizome en 2022) qui aura une place toute particulière au cours de la journée d’étude.
L’enjeu de cette journée est donc de penser les liens entre les épreuves liées à la migration et le pouvoir d’agir. Les interventions, réalisées par des personnes directement concernées, des universitaires et des professionnels, présenteront des réflexions et des initiatives en cours.
La journée s’articule autour de trois tables rondes, qui sont autant de propositions qui visent à soutenir le pouvoir d’agir des personnes migrantes.
- Favoriser l’émergence de la parole des personnes concernées par la migration
Si l’injonction à la participation des personnes concernées est très présente aujourd’hui, comment cela se traduit dans les dispositifs pour personnes migrantes (centres d’hébergement, lieux d’accueil…) ?
Cette première table ronde thématisera l’implication des personnes au sein de projets où l’expression de la parole est non centrale. Permettre l’émergence d’une parole individuelle participe a priori à reconnaître les personnes, au-delà des assignations et des catégories. Toutefois, il importe également de réfléchir à la mise en place d’espaces et de cadres dédiés qui permettent l’expression et l’écoute.
- Développer le soutien psychosocial
Proposer un soutien psychosocial nous semble être un levier majeur pour permettre aux personnes migrantes d’être accompagnées en tant qu’actrices de leur parcours. Pour des personnes en attente d’être régularisées, il semble fondamental de s’inscrire dans un collectif et de valoriser ses compétences qui ont pu être fragilisées par la précarité et la migration. Des initiatives de ce type existent aussi bien en santé mentale que dans des structures d’accompagnement social et au sein de projets de créations artistiques. Elles seront présentées et discutées durant cette table ronde.
- Promouvoir la médiation et la pair-aidance
Quelles expériences valent compétences ? À travers quelques exemples d’initiatives, nous verrons l’intérêt du développement de la pair-aidance du côté des personnes concernées par la migration, mais aussi du côté des institutions d’accompagnement et de soin. Nous aborderons également l’importance des formations pour des métiers en devenir.
- Gwen LE GOFF, directrice adjointe Orspere-Samdarra
- Alain REGNIER, Préfet, Délégué interministériel à l’accueil et à l’intégration des réfugiés
Table ronde n°1 : Favoriser l’émergence de la parole chez les personnes en situation de migration (9 h 30 – 11 h 10)
- « Restitution de l’ouvrage “Paroles, expériences et migration” », Fidèle MABANZA, poète formée à la philosophie, Roula YAZIJI, médiatrice-interprète et Paul OWA GOKE, porteur d’un projet de garage associatif
- « Le podcast Migraphone : reprendre la parole sur les migrations et créer du savoir concerné », Ekat, conceptrice et animatrice de Migraphone, podcast sur les migrations réalisé par les personnes migrantes
- « Prendre part à l’Académie pour la participation des personnes réfugiées », Farah YOUSSEF, Lauréate 2021 et chercheuse associée auprès de l’Initiative de Réforme Arabe (ARI)
- « S’exprimer pour agir », Élodie GILLIOT, psychologue chercheuse, Orspere-Samdarra
Pause (11 h 10 – 11 h 30)
Table ronde n°2 : Développer le soutien psychosocial (11 h 30 – 13 h 10)
- « L’atelier couture ou retisser du lien », Victoria LOTZ, psychologue clinicienne, Centre Régional du Psychotraumatisme Paris Nord (CRPPN)
- « L’espace : des modalités de médiation psychosociale en présentiel et en virtuel », Nagham BAJJOUR et Aman MOHAMAD-SAID, médiateurs psychosociaux à L’espace, Orspere-Samdarra
- « La fontaine de la coexistence : l’enjeu de la participation à des activités culturelles », Najeh KEBAIER, militante au sein de collectifs sans-papiers, médiatrice-interprète
- « Raconter pour se raconter: d’un atelier théâtre à la scène », Safiatou DIALLO, comédienne de la compagnie Waninga, étudiante en master de droit social et Fiammetta NINCHERI, psychologue et coordinatrice de la compagnie Waninga
Reprise à 14 h 30 sur lien lien d'après-midi
Argumentaire
Aujourd’hui, l’importance de développer le pouvoir d’agir des personnes concernées et des professionnels est aussi bien soulignée dans les domaines sociaux que sanitaires. Toutefois il semblerait que ce concept et les pratiques qui en découlent soient moins thématisés dans le champ de la demande d’asile et plus globalement de la migration.
C’est pourquoi l’Observatoire avait organisé le séminaire « Paroles, expériences et migration » à partir duquel un collectif de personnes concernées a pu porter une réflexion sur les difficultés rencontrées et les ressources mobilisées lors du parcours de demande d’asile. Ces échanges ont donné lieu à la publication de l’ouvrage « Le parcours du combattant. Expériences plurielles de la demande d’asile en France » (édité par Les Presses de Rhizome en 2022) qui aura une place toute particulière au cours de la journée d’étude.
L’enjeu de cette journée est donc de penser les liens entre les épreuves liées à la migration et le pouvoir d’agir. Les interventions, réalisées par des personnes directement concernées, des universitaires et des professionnels, présenteront des réflexions et des initiatives en cours.
La journée s’articule autour de trois tables rondes, qui sont autant de propositions qui visent à soutenir le pouvoir d’agir des personnes migrantes.
- Favoriser l’émergence de la parole des personnes concernées par la migration
Si l’injonction à la participation des personnes concernées est très présente aujourd’hui, comment cela se traduit dans les dispositifs pour personnes migrantes (centres d’hébergement, lieux d’accueil…) ?
Cette première table ronde thématisera l’implication des personnes au sein de projets où l’expression de la parole est non centrale. Permettre l’émergence d’une parole individuelle participe a priori à reconnaître les personnes, au-delà des assignations et des catégories. Toutefois, il importe également de réfléchir à la mise en place d’espaces et de cadres dédiés qui permettent l’expression et l’écoute.
- Développer le soutien psychosocial
Proposer un soutien psychosocial nous semble être un levier majeur pour permettre aux personnes migrantes d’être accompagnées en tant qu’actrices de leur parcours. Pour des personnes en attente d’être régularisées, il semble fondamental de s’inscrire dans un collectif et de valoriser ses compétences qui ont pu être fragilisées par la précarité et la migration. Des initiatives de ce type existent aussi bien en santé mentale que dans des structures d’accompagnement social et au sein de projets de créations artistiques. Elles seront présentées et discutées durant cette table ronde.
- Promouvoir la médiation et la pair-aidance
Quelles expériences valent compétences ? À travers quelques exemples d’initiatives, nous verrons l’intérêt du développement de la pair-aidance du côté des personnes concernées par la migration, mais aussi du côté des institutions d’accompagnement et de soin. Nous aborderons également l’importance des formations pour des métiers en devenir.
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