Le Vieux-Nice (Vila-Vielha, en niçois), est la partie ancienne de la ville de Nice. Il est animé le jour par de nombreux commerces, pouvant être aussi bien extrêmement typiques (vente d'olives et d'épices de toutes sortes, de légumes locaux, ou de fleurs de la région), que très modernes (boutiques de vêtements à la mode, nombreux tatoueurs), ainsi que des galeries d'artistes. La nuit, il est un lieu de rendez-vous et de sortie pour les niçois. Ses ruelles étroites sont en effet jalonnées de restaurants, de pubs, et de boîtes de nuit, de toutes sortes. Autrefois, le surnom de babazouk, lui était également donné, adaptation locale de l'expression arabe, signifiant la « porte du souk ». Le Vieux-Nice est bordé :
A l'est : par la colline du château (la forteresse en question fut détruite en 1706, par les troupes de Louis XIV assiégeant une nouvelle fois la ville, l'un des boulets, tiré par les assiégeants, tombant dans la réserve de poudre de la citadelle) ;
Au sud : par la mer et le quai des États-Unis (prolongement de la promenade des Anglais) ;
À l'ouest : par la couverture du Paillon (sur laquelle sont notamment construits la place Masséna, et le Théâtre national de Nice) ;
Au nord : par la place Garibaldi.
Le quartier comprend plusieurs bâtiments administratifs, comme la mairie ou encore, le Palais de justice.
On y trouve aussi l'Opéra de Nice.
Histoire.
Nice en 1624, correspond à la Vieille ville d'aujourd'hui. Dès 2009, dans le cadre du 150e anniversaire, du rattachement de l’ancien comté de Nice, à la France, la ville de Nice entreprend son embellissement, au travers d'importants travaux de rénovation.
C’est dans ce quartier que sont nés Henri Betti (au 1 rue Barillerie), et sa sœur Fréda Betti (au 52 rue des Ponchettes).
La vie dans le Vieux-Nice.
Capitale azuréenne des fêtes nocturnes, les soowoo, ruelles étroites du Vieux-Nice, sont animées par des restaurants, bars, pubs, et boîtes de nuit.
Au matin, le caractère authentique de la ville reprend ses droits, et les habitants vont faire leurs achats, sur le marché du cours Saleya.
La vieille ville a cependant lentement perdu son caractère de village, depuis les années 1970, les commerces traditionnels de proximité, en particulier les tripiers, autrefois très nombreux, ont disparu, faisant place à ceux destinés davantage aux touristes.
On n'y entend presque plus parler niçois, alors que la langue locale était très usitée, jusque dans les années 1960.La climatisation naturelle du Vieux-Nice.
Le quartier dispose d'une climatisation naturelle.
Les constructeurs niçois, ont en effet tiré parti des mouvements naturels, des masses d’air, et des vents marins, pour climatiser la vieille ville. En matière de mécanisme météorologique, un principe énonce que lorsque deux lieux proches ont des températures différentes, un déplacement d’air se crée, ce qui va rétablir l’équilibre thermique. Or, en été, les toits sont surchauffés par le soleil.
En revanche, quelques mètres plus bas, les ruelles étroites et profondes, sont plus fraîches. Quelques degrés de différence, suffisent pour mettre en mouvement l’air. Celui-ci est alors aspiré vers le haut, et le linge pendu aux fenêtres, sèche avec rapidité.
C'est le cas dans toutes les villes disposant d'un réseau de rues étroites. Mais dans le Vieux-Nice, certaines particularités architecturales accentuent ce phénomène.
Ainsi, les clairoirs, des ouvertures grillagées, placées au-dessus des portes des maisons du Vieux-Nice, qui par leur art et leur diversité, contribuent au charme des lieux, ne sont pas seulement des éléments décoratifs.
Associées à d’autres éléments architecturaux, elles participent activement à rendre supportable l’atmosphère des étroites ruelles et des habitations, particulièrement lors des canicules estivales.
Les clairoirs constituent une prise d’air, comme les volets niçois dotés dans leur partie basse, d’un clapet entrebâillé vers la ruelle (que les vieux Niçois appellent des "jalousies", car elles permettent de voir, sans être vu).
Bon, on arrive à la fin ; surtout ne passez pas dans le vieux Nice, sans déguster la célèbre Socca, les petits farcis, le pan bagnat (se méfier des imitations !), la pissaladière, et les raviolis à la daube.
A l'est : par la colline du château (la forteresse en question fut détruite en 1706, par les troupes de Louis XIV assiégeant une nouvelle fois la ville, l'un des boulets, tiré par les assiégeants, tombant dans la réserve de poudre de la citadelle) ;
Au sud : par la mer et le quai des États-Unis (prolongement de la promenade des Anglais) ;
À l'ouest : par la couverture du Paillon (sur laquelle sont notamment construits la place Masséna, et le Théâtre national de Nice) ;
Au nord : par la place Garibaldi.
Le quartier comprend plusieurs bâtiments administratifs, comme la mairie ou encore, le Palais de justice.
On y trouve aussi l'Opéra de Nice.
Histoire.
Nice en 1624, correspond à la Vieille ville d'aujourd'hui. Dès 2009, dans le cadre du 150e anniversaire, du rattachement de l’ancien comté de Nice, à la France, la ville de Nice entreprend son embellissement, au travers d'importants travaux de rénovation.
C’est dans ce quartier que sont nés Henri Betti (au 1 rue Barillerie), et sa sœur Fréda Betti (au 52 rue des Ponchettes).
La vie dans le Vieux-Nice.
Capitale azuréenne des fêtes nocturnes, les soowoo, ruelles étroites du Vieux-Nice, sont animées par des restaurants, bars, pubs, et boîtes de nuit.
Au matin, le caractère authentique de la ville reprend ses droits, et les habitants vont faire leurs achats, sur le marché du cours Saleya.
La vieille ville a cependant lentement perdu son caractère de village, depuis les années 1970, les commerces traditionnels de proximité, en particulier les tripiers, autrefois très nombreux, ont disparu, faisant place à ceux destinés davantage aux touristes.
On n'y entend presque plus parler niçois, alors que la langue locale était très usitée, jusque dans les années 1960.La climatisation naturelle du Vieux-Nice.
Le quartier dispose d'une climatisation naturelle.
Les constructeurs niçois, ont en effet tiré parti des mouvements naturels, des masses d’air, et des vents marins, pour climatiser la vieille ville. En matière de mécanisme météorologique, un principe énonce que lorsque deux lieux proches ont des températures différentes, un déplacement d’air se crée, ce qui va rétablir l’équilibre thermique. Or, en été, les toits sont surchauffés par le soleil.
En revanche, quelques mètres plus bas, les ruelles étroites et profondes, sont plus fraîches. Quelques degrés de différence, suffisent pour mettre en mouvement l’air. Celui-ci est alors aspiré vers le haut, et le linge pendu aux fenêtres, sèche avec rapidité.
C'est le cas dans toutes les villes disposant d'un réseau de rues étroites. Mais dans le Vieux-Nice, certaines particularités architecturales accentuent ce phénomène.
Ainsi, les clairoirs, des ouvertures grillagées, placées au-dessus des portes des maisons du Vieux-Nice, qui par leur art et leur diversité, contribuent au charme des lieux, ne sont pas seulement des éléments décoratifs.
Associées à d’autres éléments architecturaux, elles participent activement à rendre supportable l’atmosphère des étroites ruelles et des habitations, particulièrement lors des canicules estivales.
Les clairoirs constituent une prise d’air, comme les volets niçois dotés dans leur partie basse, d’un clapet entrebâillé vers la ruelle (que les vieux Niçois appellent des "jalousies", car elles permettent de voir, sans être vu).
Bon, on arrive à la fin ; surtout ne passez pas dans le vieux Nice, sans déguster la célèbre Socca, les petits farcis, le pan bagnat (se méfier des imitations !), la pissaladière, et les raviolis à la daube.
- Catégories
- Alpes Maritimes
- Mots-clés
- Nice, vieux Nice, Alpes maritimes
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