Herbert Léonard regarde l'avis du public sur son physique #rtbf #archives #shorts #rip
Evidemment, on risque de l’entendre et de la fredonner toute la journée… L’entêtante Pour le plaisir, chanson de 1981, va pour un petit moment encore hanter les radios. Mais le chanteur strasbourgeois qui vient de mourir, n’était pas l’homme d’un seul tube…
Herbert Léonard est décédé à l'âge de 80 ans ce dimanche à Fontainebleau, a annoncé son épouse Cléo Léonard. "Il luttait depuis quelque temps contre un cancer du poumon", a-t-elle précisé.
Ben oui, évidemment. Avec 1,4 million de singles vendus, Pour le plaisir avait tourneboulé le hit-parade du tout début des années 80. Le morceau était le fruit de la collaboration d’un chanteur et guitariste alsacien au succès plutôt confidentiel, Herbert Leonard – de son vrai nom Hubert Loenhardt – et d’un jeune auteur à l’avenir prometteur, Julien Lepers.
Né dans une famille modeste de Strasbourg en janvier 1945, le jeune Hubert a attrapé le virus de la musique par la guitare. "Tous les efforts qu’on a dû faire pour acquérir une guitare, surtout moi, car mes parents étaient pauvres" se confiera-t-il – son père était éboueur —. Des efforts qui lui donneront l’occasion de se produire avec un groupe d’amis, les Jets, dans des bals alsaciens. Puis, après son service militaire, c’est avec Les Lionceaux qu’il va exercer son art. Le groupe avait une petite notoriété à l’époque – se produisant même à l’Olympia-, et Herbert Leonard est repéré. Les producteurs vont essayer de lancer sa carrière solo vaille que vaille (multiples passages en radio et en télé, premières parties d’Antoine ou de Sylvie Vartan, couvertures de magazines, sorties de disques…), mais cela va s’avérer être bien laborieux. L’homme, plutôt beau gosse, aime le rhythm’n’blues. Et malgré un petit tube de 1968 Quelque chose tient mon cœur (une reprise d’un hit américain, comme il y en avait beaucoup à l’époque), la sauce du succès ne prend pas vraiment.
L’artiste avait enchaîné les problèmes de santé ces dernières années. En juin 2017, il avait été plongé plus d’un mois dans un coma artificiel après avoir une hospitalisation pour une infection pulmonaire foudroyante. La pandémie de Covid-19 lui avait aussi fait passer un mois entier sous oxygène.
L’artiste, éternel séducteur, passionné de football, résidait à Barbizon, village bien connu des peintres impressionnistes.
Evidemment, on risque de l’entendre et de la fredonner toute la journée… L’entêtante Pour le plaisir, chanson de 1981, va pour un petit moment encore hanter les radios. Mais le chanteur strasbourgeois qui vient de mourir, n’était pas l’homme d’un seul tube…
Herbert Léonard est décédé à l'âge de 80 ans ce dimanche à Fontainebleau, a annoncé son épouse Cléo Léonard. "Il luttait depuis quelque temps contre un cancer du poumon", a-t-elle précisé.
Ben oui, évidemment. Avec 1,4 million de singles vendus, Pour le plaisir avait tourneboulé le hit-parade du tout début des années 80. Le morceau était le fruit de la collaboration d’un chanteur et guitariste alsacien au succès plutôt confidentiel, Herbert Leonard – de son vrai nom Hubert Loenhardt – et d’un jeune auteur à l’avenir prometteur, Julien Lepers.
Né dans une famille modeste de Strasbourg en janvier 1945, le jeune Hubert a attrapé le virus de la musique par la guitare. "Tous les efforts qu’on a dû faire pour acquérir une guitare, surtout moi, car mes parents étaient pauvres" se confiera-t-il – son père était éboueur —. Des efforts qui lui donneront l’occasion de se produire avec un groupe d’amis, les Jets, dans des bals alsaciens. Puis, après son service militaire, c’est avec Les Lionceaux qu’il va exercer son art. Le groupe avait une petite notoriété à l’époque – se produisant même à l’Olympia-, et Herbert Leonard est repéré. Les producteurs vont essayer de lancer sa carrière solo vaille que vaille (multiples passages en radio et en télé, premières parties d’Antoine ou de Sylvie Vartan, couvertures de magazines, sorties de disques…), mais cela va s’avérer être bien laborieux. L’homme, plutôt beau gosse, aime le rhythm’n’blues. Et malgré un petit tube de 1968 Quelque chose tient mon cœur (une reprise d’un hit américain, comme il y en avait beaucoup à l’époque), la sauce du succès ne prend pas vraiment.
L’artiste avait enchaîné les problèmes de santé ces dernières années. En juin 2017, il avait été plongé plus d’un mois dans un coma artificiel après avoir une hospitalisation pour une infection pulmonaire foudroyante. La pandémie de Covid-19 lui avait aussi fait passer un mois entier sous oxygène.
L’artiste, éternel séducteur, passionné de football, résidait à Barbizon, village bien connu des peintres impressionnistes.
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