Quand à 7 ans tu préfères Procol Harum aux glaces à l'eau et aux courses de chars à voile sur les plages du Nord.
Quand au sortir de l'adolescence, coiffeur pour rassurer tes parents, tu finances à grands coups de sèche-cheveux une première séance d'enregistrement dans le temple bruxellois du beau son.
Quand au cœur de ta vingtaine qui se devrait d'être insouciante un oncologue laconique foudroie ta jeunesse d'un seul mot : « cancer ... ».
Quand tout à coup tes journées d'animateur radio et tes nuits de DJ sont traversées d'éclairs de douleur.
Quand, dans un milieu propice aux petits arrangements tu privilégies le mérite et la dignité.
Quand au cours de ton mirobolant compagnonnage avec David Guetta, tu acceptes sans aigreur d'être « celui qui est derrière celui qui est devant » - formule empruntée à l'estimable Celmar Engel.
Quand ton tour de tête ne s'élargit pas en recevant avec un grand sourire de gosse un Niagara de médailles et récompenses dont le grand prix du répertoire Sacem à l’étranger.
Quand tu continues d’être étonné par les coups de fils friendly et souvent nocturnes des Black Eyed Peas, Rihanna et autres stars planétaires en oubliant simplement que tu joues dans la même cour.
Quand tu as les attributs virils suffisamment développés pour choisir de stopper tout traitement anti-crabe plutôt que de supporter une lente et dévastatrice érosion de tes moyens.
Quand, nourri de tout cela, tu restes engagé, disponible et généreux
…. alors il y a fort à parier que l'artiste Fred Rister comble les rêves d’un petit Frédéric Riesterer de 7 ans qui courait sur le sable de Malo les Bains et partageait en famille une barre Mars en 5 parties égales.
RIP mon doux nordiste
Texte d'Arlette Tabart, autrice
Réalisé par Mathias Goudeau (Magellair productions)
#sacem #FredRister #DavidGuetta
Quand au sortir de l'adolescence, coiffeur pour rassurer tes parents, tu finances à grands coups de sèche-cheveux une première séance d'enregistrement dans le temple bruxellois du beau son.
Quand au cœur de ta vingtaine qui se devrait d'être insouciante un oncologue laconique foudroie ta jeunesse d'un seul mot : « cancer ... ».
Quand tout à coup tes journées d'animateur radio et tes nuits de DJ sont traversées d'éclairs de douleur.
Quand, dans un milieu propice aux petits arrangements tu privilégies le mérite et la dignité.
Quand au cours de ton mirobolant compagnonnage avec David Guetta, tu acceptes sans aigreur d'être « celui qui est derrière celui qui est devant » - formule empruntée à l'estimable Celmar Engel.
Quand ton tour de tête ne s'élargit pas en recevant avec un grand sourire de gosse un Niagara de médailles et récompenses dont le grand prix du répertoire Sacem à l’étranger.
Quand tu continues d’être étonné par les coups de fils friendly et souvent nocturnes des Black Eyed Peas, Rihanna et autres stars planétaires en oubliant simplement que tu joues dans la même cour.
Quand tu as les attributs virils suffisamment développés pour choisir de stopper tout traitement anti-crabe plutôt que de supporter une lente et dévastatrice érosion de tes moyens.
Quand, nourri de tout cela, tu restes engagé, disponible et généreux
…. alors il y a fort à parier que l'artiste Fred Rister comble les rêves d’un petit Frédéric Riesterer de 7 ans qui courait sur le sable de Malo les Bains et partageait en famille une barre Mars en 5 parties égales.
RIP mon doux nordiste
Texte d'Arlette Tabart, autrice
Réalisé par Mathias Goudeau (Magellair productions)
#sacem #FredRister #DavidGuetta
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