FANTAISIE
Arrangement sur des thèmes populaires libanais (Taâlaī ilayyā)
( تعاليّ إليَّ فؤادي يناديكِ في هدأت الل)
كلمات خليل تقي الدين
ألحان متري المر
Pour violon & piano en sol mineur
Op. 11 N°1
Toufic SUCCAR | compositeur
(1922-2017)
Adelheid WÜNSCHE | Violon
Leila AOUAD | Piano
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Écrite à Paris le 12 février 1952, en vue d'un récital de violon que devait donner le compositeur. D'inspiration libanaise, la partie centrale s'inspire du style du ta'asîm (ou improvisations) soutenu au piano, par un ostinato.
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Natif de Tripoli (Liban), et originaire de Becharré (région des Cèdres), Toufic Succar doit sa formation musicale, au Liban, à Bertrand Robilliard et Ernest Cassel, Il poursuivra ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Henry Challand, Noël-Gallon et Tony Aubin, et suivra les cours d'analyse musicale d'Olivier Messiaen.
Ainsi, solidement armé, il retourne en son pays, en 1952, et se consacre à répertorier les chants du terroir, tant profanes que religieux.
Nommé professeur au Conservatoire National de Musique de Beyrouth, il se voit confier dès 1954, par le directeur d'alors, Anis Fuleihan, les classes théoriques et d'écriture musicale ainsi que l'élaboration des programmes des matières théoriques, à savoir, le solfège, la théorie musicale, l'analyse musicale, l'harmonie, le contrepoint, la fugue, et la composition musicale. Il créée la classe de théorie de la musique orientale à l'intention des élèves des disciplines musicales occidentales. Il fait, en outre, partie de la commission chargée d'établir les programmes pédagogiques de musique orientale.
Nommé en 1964, Directeur du conservatoire National de Beyrouth, il s'efforcera à relever le niveau musical et à constituer un orchestre national, ainsi que des ensembles de musique de chambre (notamment le quatuor).
Son œuvre se distingue notamment par l'introduction d'une harmonie adéquate dans la musique libanaise écrite dans les modes orientaux à intervalles de l'ordre du quart de ton.
Ce qui l'amena à imaginer l'évolution, dans le sens de la polyphonie, de certains instruments orientaux dont le anûn et le ûd, dont la technique, jusqu'alors monodique, se trouve transformée, grâce aux œuvres polyphoniques qu'il a conçues pour ces instruments.
De tous les compositeurs libanais de musique sérieuse, Toufic Succar est le plus représentatif, en ce sens, qu'il s'est attelé à composer, en s'inspirant des chants et des traditions musicales de son pays, une musique qui s'adresse, non pas à la masse, mais à une élite.
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Recherche & concept |
Fady Jeanbart
Studio | E.Rahbani
Ingénieur de son | E.Rahbani
Mastering | Studio Farah
Beyrouth 1999
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Arrangement sur des thèmes populaires libanais (Taâlaī ilayyā)
( تعاليّ إليَّ فؤادي يناديكِ في هدأت الل)
كلمات خليل تقي الدين
ألحان متري المر
Pour violon & piano en sol mineur
Op. 11 N°1
Toufic SUCCAR | compositeur
(1922-2017)
Adelheid WÜNSCHE | Violon
Leila AOUAD | Piano
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Écrite à Paris le 12 février 1952, en vue d'un récital de violon que devait donner le compositeur. D'inspiration libanaise, la partie centrale s'inspire du style du ta'asîm (ou improvisations) soutenu au piano, par un ostinato.
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Natif de Tripoli (Liban), et originaire de Becharré (région des Cèdres), Toufic Succar doit sa formation musicale, au Liban, à Bertrand Robilliard et Ernest Cassel, Il poursuivra ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Henry Challand, Noël-Gallon et Tony Aubin, et suivra les cours d'analyse musicale d'Olivier Messiaen.
Ainsi, solidement armé, il retourne en son pays, en 1952, et se consacre à répertorier les chants du terroir, tant profanes que religieux.
Nommé professeur au Conservatoire National de Musique de Beyrouth, il se voit confier dès 1954, par le directeur d'alors, Anis Fuleihan, les classes théoriques et d'écriture musicale ainsi que l'élaboration des programmes des matières théoriques, à savoir, le solfège, la théorie musicale, l'analyse musicale, l'harmonie, le contrepoint, la fugue, et la composition musicale. Il créée la classe de théorie de la musique orientale à l'intention des élèves des disciplines musicales occidentales. Il fait, en outre, partie de la commission chargée d'établir les programmes pédagogiques de musique orientale.
Nommé en 1964, Directeur du conservatoire National de Beyrouth, il s'efforcera à relever le niveau musical et à constituer un orchestre national, ainsi que des ensembles de musique de chambre (notamment le quatuor).
Son œuvre se distingue notamment par l'introduction d'une harmonie adéquate dans la musique libanaise écrite dans les modes orientaux à intervalles de l'ordre du quart de ton.
Ce qui l'amena à imaginer l'évolution, dans le sens de la polyphonie, de certains instruments orientaux dont le anûn et le ûd, dont la technique, jusqu'alors monodique, se trouve transformée, grâce aux œuvres polyphoniques qu'il a conçues pour ces instruments.
De tous les compositeurs libanais de musique sérieuse, Toufic Succar est le plus représentatif, en ce sens, qu'il s'est attelé à composer, en s'inspirant des chants et des traditions musicales de son pays, une musique qui s'adresse, non pas à la masse, mais à une élite.
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Recherche & concept |
Fady Jeanbart
Studio | E.Rahbani
Ingénieur de son | E.Rahbani
Mastering | Studio Farah
Beyrouth 1999
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- Catégories
- Cours de Violon
- Mots-clés
- Toufic Succar, Leila Aouad, Adelheid Wünsche
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